Quasiment deux mois après la clôture du marché des transferts estival, Foot Mercato vous propose comme chaque année ces séries de tops et flops du mercato. Place au second volet des flops de l'été.
3 min.
Fahid Ben Khalfallah (28 ans, TUN, Girondins de Bordeaux)
Recruté quelques jours après le départ de Yoann Gourcuff à l'OL, Fahid Ben Khalfallah peine à prendre ses marques à Bordeaux. Si les deux joueurs n'ont pas le même profil, Gourcuff apprécie l'axe, tandis que FBK préfère évoluer sur les côtés. Recruté pour près de 4 M€, le néo-Girondin a bien du mal à justifier ce lourd investissement et ces performances sont indignes de ce qu'il a pu montrer par le passé à Valenciennes ou même à Caen où il brillait par son explosivité et sa qualité de dribble. Titulaire en début de saison, il a aujourd'hui perdu sa place au profit de Yoann Gouffran. L'international tunisien, qui évoluait en L2 il y a trois ans, a gravi tous les échelons pour atterrir dans l'un des plus prestigieux clubs français. À lui de prouver qu'il possède le niveau pour s'y installer dans la durée.
Federico Santander (19 ans, PAR, Toulouse FC)
Lorsqu'André Pierre Gignac file à Marseille, l'inquiétude guette les supporters toulousains. L'attaquant international tricolore laisse un grand vide et son successeur va avoir une pression énorme sur les épaules. Alors qu'on attend un buteur confirmé, c'est un illustre inconnu qui est recruté pour le remplacer. Pétri de talent et dégageant beaucoup de puissance et d'engagement, Federico Santander ne possède malheureusement aucune expérience du haut niveau et n'a jamais démontré ses talents de buteur au pays. Pourtant, c'est lui qui va se voir confier les clés de l'attaquant toulousaine avec le jeune Yannis Tafer. Malheureusement pour les toulousains, l'attaquant paraguayen va connaître les pires difficultés pour s'adapter au jeu très rugueux et fermé de la Ligue 1. Seul motif de satisfaction pour Santander, l'équipe nationale, où il a pu faire ses premiers pas grâce à son arrivée au TFC. Blessé lors de la rencontre face à la Nouvelle Zélande, il devrait faire prochainement son retour à Toulouse, pour enfin briller ? À suivre.
Arles-Avignon pour l’ensemble de son œuvre et ses 18 renforts estivaux.
Si Brest et Caen ont décidé de conserver l’ossature de l’équipe qui est montée en L1, le troisième promu Arles-Avignon a effectué à une opération sans précédent en Ligue 1 en s’offrant pas moins de 18 renforts. Ce pari était osé et s’est révélé catastrophique pour la formation provençale. Entre d’anciens joueurs confirmés carbonisés ou en manque de rythme (Mejia, Pavon, Charisteas, Basinas, Erbate ou Meriem), d’illustres inconnus (le brésilien Jonathan) et des jeunes joueurs sans expérience (Abenzoar, Fanchone, Najih ), difficile d’aligner une équipe compétitive. Si Yann Kermorgant et Franck Dja Djedje font figure d’exceptions, le résultat est médiocre. D’ailleurs, l’ancien champion d’Europe 2004 Angelos Basinas (34 ans et qui n’était plus que l’ombre de lui-même) vient de claquer la porte et devrait être imité prochainement par son compatriote Angelos Charisteas. Au final, le mercato d’Arles-Avignon devrait rester dans l’histoire de la L1, mais pas vraiment dans le bon sens.
Dans le même thème :
En savoir plus sur
La suite après cette publicité
