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Équipe de France : Didier Deschamps justifie son nouveau système de jeu

Passé d'un système de quatre à trois défenseurs face à la Finlande, Didier Deschamps a eu gain de cause en obtenant une victoire séduisante 2-0.

Par Maxime Barbaud
2 min.
Didier Deschamps  @Maxppp

Didier Deschamps a surpris pas mal de monde à l'annonce des compositions. Après le 4-3-3 sans saveur contre la Bosnie (1-1) et en Ukraine (1-1) trois jours plus tard dans le cadre des éliminatoires à la prochaine Coupe du monde, le sélectionneur a cette fois opté pour la nouveauté lors du succès 2-0 face à la Finlande. Enfin presque puisqu'il avait concocté un système à trois défenseurs avec les présences de Zouma, Varane et Kimpembe au coup d'envoi. Une base défensive qui pouvait rappeler le fameux 3-5-2 manqué contre la Suisse en 8e de finale de l'Euro (3-3, défaite 5-4 au t.a.b.).

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Sauf que Deschamps aime trop le marteler. Le système n'est pas la seule donne à prendre en compte. Il y a aussi les intentions, les qualités de chacun, l'animation, des associations. Le duo Pogba-Rabiot est souvent resté en place dans l'axe, se projetant très rarement. Griezmann a lui bénéficié d'une très grande liberté dans une position axiale derrière Benzema et Martial. Positionnés haut sur le terrain, Dubois et Hernandez ont eux pu manger les espaces pour apporter le surnombre et le danger.

Une option de plus dans la manche de Deschamps

«La qualité elle est là. Bien évidemment, ça ne suffit pas face à des adversaires qui jouent en défense à cinq (comme face à l'Ukraine). Ce soir (hier), on a fait en sorte de faire des choses qui les ont mis plus en difficultés. Je ne voulais pas rester à quatre défenseurs contre deux attaquants axiaux. En comptant les couloirs, on était à cinq. Il y a forcément plus de possibilités. Il y a beaucoup d'enchainements, la touche technique qui va avec. Quand on le fait collectivement, on ressort avec une copie bien meilleure», justifiait le sélectionneur après la rencontre.

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De là à revoir ce schéma dès le mois prochain à l'occasion de la Ligue des Nations face à la Belgique ? «Je n'ai pas de certitude, mais j'ai des convictions. Tout dépend de ce que nous propose l'adversaire. J'ai pris un risque et je pense que c'est le mieux, le fait d'avoir un trio offensif proche. C'est compliqué pour l'adversaire. Il faut avoir de l'équilibre aussi. Je continuerai à réfléchir par rapport à ce que nous avons dans un mois. La Belgique a un système particulier. Il ne faut pas sauter au plafond parce que ça a bien marché. Ce sont des options par rapport à des difficultés que proposent l'adversaire. » Des Diables Rouges qui seront bien plus coriaces que les Hiboux Grands-Ducs finlandais...

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