Ligue des Champions

Séville FC : Sergio Ramos lance sa grande bataille contre les arbitres

Après le match nul (2-2) à Eindhoven en Ligue des Champions, Sergio Ramos a sorti la sulfateuse vers une cible bien précise : les arbitres et notamment l’Italien Daniele Orsato, qui officiait mardi soir dans la rencontre PSV-Séville.

Par Valentin Feuillette
4 min.
Sergio Ramos lors de sa présentation à Séville @Maxppp

De retour dans son club formateur, lors du dernier mercato estival, le légendaire défenseur espagnol, Sergio Ramos a décidé de reporter les couleurs du Séville FC, en déclinant certaines belles offres lucratives en provenance d’Arabie saoudite, de la Turquie ou encore des Etats-Unis. Un retour au parfum de nostalgie puisque le natif de Camas en Andalousie avait disputé deux saisons sous le maillot des Rojiblancos entre 2003 et 2005, avant d’être transféré au Real Madrid à l’été pour un montant de 27 millions d’euros. Pile un mois après sa signature à Séville, l’ancien joueur du PSG alterne entre le très bon et le moins bon. Fautif d’un but contre son camp décisif, le week-end dernier en Liga face à son rival de toujours du FC Barcelone (0-1), Sergio Ramos continue d’être néanmoins loué en interne par son entraîneur et ses coéquipiers. Son expérience en Ligue des Champions reste capitale pour les tenants du titre de la Ligue Europa.

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«Un peu d’impuissance. Un bon match dans l’ensemble. Cette compétition se définit par des petits détails et nous y allons avec ce mauvais goût dans la bouche d’avoir pris l’avantage à deux reprises. C’est un match à l’extérieur, un adversaire difficile, contre qui il faut avoir le ballon. On est heureux de rentrer à la maison, avec un bon sentiment, mais si vous ne repartez pas avec les trois points, vous ne repartez pas avec une totale satisfaction. Nous ne sommes pas du genre à chercher des excuses mais l’arbitre (Daniele Orsato, ndlr) a été un plus grand protagoniste aujourd’hui qu’il n’aurait dû», a lancé Sergio Ramos après le match nul contesté, avant d’accentuer son propos en zone mixte du Philips Stadion : «Un arbitre n’a pas besoin d’être le protagoniste central et encore plus avec le VAR. Vous avez l’air d’un imbécile. Le but est refusé, la faute au bord de la surface… Il y a beaucoup de choses. Les gens diront beaucoup de choses, mais le respect de toutes les équipes n’est pas le même, et dans ce cas, c’est à moi de décider et nous devons souffrir en tant que Sévillistas. Espérons que petit à petit, tout deviendra égal et le respect sera le même pour Madrid, pour Lens ou pour Séville.»

Un traitement différent ?

Mais de quelles actions Serge Ramos parle-t-il ? Contre le PSV Eindhoven mardi soir, lors de la 2ème journée du groupe B de la Ligue des Champions, plusieurs faits de jeu ont été pointés du doigt, surtout que les Rojiblancos menaient 1-2 à moins de dix minutes de la fin. D’abord, le penalty accordé aux Néérlandais semble être très sévère, pour ne pas dire inexistant. Les arbitres ont signalé une faute de l’ancien défenseur du Real Madrid pour un prétendu trébuchement sur Malik Tillman (86e). Plus tôt dans la rencontre, quand le score était encore vierge, le Séville FC a dû encaisser un but refusé de Adrià Pedrosa (53e) pour une supposée main lors du contrôle du ballon. Et enfin, sur le but égalisateur du PSV, signé Jordan Teze (90e+5), l’action vient d’une nouvelle faute de Sergio Ramos sur Luuk De Jong. Habitué à jouer de grosses rencontres dans des clubs d’un standing supérieur, l’Espagnol de 37 ans doit également s’habituer à cette nouvelle vie, ce traitement différent selon le maillot porté. Une accumulation de malheurs qui devraient bien lui servir pour la suite de la saison. Mais Ramos a néanmoins tapé du poing sur la table :

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«Ce sont des décisions très rapides, mais vous disposez d’un VAR pour vérifier et y voir plus clair. Le penalty, le but refusé contre Pedrosa, il y a beaucoup de choses. Dans cette compétition, il y a toujours un arbitrage plus permissible, mais il semblait qu’aujourd’hui c’était "Tout contre nous". Nous devons continuer à apprendre car c’est dommage que nous perdions trois points qui étaient très importants. Le respect pour tous les clubs n’est pas le même et j’en souffre avec Séville. Il semblait que, tant que le score n’était pas à égalité, le match ne se serait jamais terminé», a-t-il affirmé avec fermeté au micro de Movistar, mardi soir après la rencontre de Ligue des Champions. En tout cas, l’histoire d’amour entre les arbitres et Sergio Ramos continue de plus belle à 37 ans, alors que l’Espagnol a reçu 234 cartons jaunes et 29 exclusions durant son époustouflante carrière.

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