Le président du Celta achève Denis Suarez !
Organiser une conférence de presse pour détruire publiquement l'un de ses joueurs ? C'est bien ce qu'a décidé de faire Carlos Mourino, président du Celta Vigo. Amer envers Denis Suarez depuis le départ, en juillet 2021, de Bryan Bugarin, grand espoir du club, au Real Madrid, le boss des Célticos reproche, en effet, à l'ancien joueur d'Arsenal et du FC Barcelone d'avoir participé à ce départ précoce. Depuis, le dirigeant du Celta est d'ailleurs entré en conflit avec l'agence qui représente Bugarin, Intermedia Sport Player. Une société qui représente également Iago Aspas et... Denis Suarez. Dans cette optique, si l'attaquant de pointe de 34 ans, meilleur buteur de l'histoire du Celta, a pu prolonger son contrat lundi jusqu'en 2025 avec le club galicien, Denis Suarez, lui, est désormais vu comme un paria qui doit quitter le club.
Accusé d'être un «traître», dont son seul objectif «est de nuire au Celta», Denis Suarez est également ciblé par Carlos Mourino dans l'opération Bryan Bugarin. Un deal qui aurait permis, selon lui, à Suarez d'empocher «40.000 ou 50.000 euros». Face à ces accusations publiques, l'intéressé n'a pas hésité à se défendre. «Je n'ai jamais vendu un joueur du Celta ou d'une autre équipe. Je vous invite à prouver cette affirmation avec des documents pertinents», a ainsi rétorqué le milieu offensif sur Twitter. Invité à partir, Suarez ne faciliterait par ailleurs pas son départ selon le dirigeant galicien. «Nous lui avons transmis quatre offres d'équipes qui le payaient plus que le Celta, mais comme ça profitait au Celta (...), il les a toutes rejetées. Denis veut nous pousser à le laisser partir libre pour qu'il puisse signer gratuitement dans une autre équipe et gagner plus d'argent. Il joue la victime alors que la victime, c'est le Celta. (...) Un joueur qui a trahi le Celta, je n'en veux pas», a également asséné Mourino. Réponse de Suarez ? «Jamais je n'ai reçu une telle offre [de 12 millions]. Je vous invite à montrer publiquement le document de cet offre et mon refus. Il n'existe pas. Et je ne dirai pas le nom du club par respect [jouant la C1], mais le problème n'était pas de mon côté, mais de celui de l'équipe, qui a dû vendre à cause de sa limite salariale». La rupture est totale !
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