A la veille de la demi-finale opposant le PSG au Stade de Reims en Coupe de la Ligue, Thomas Tuchel est longuement revenu sur le cas d'Edinson Cavani. L'entraîneur parisien prend le parti de son directeur sportif et admet qu'un départ de l'Uruguayen pourrait être une bonne chose pour tout le monde.
Le sujet brûlant du moment au PSG se nomme Edinson Cavani (32 ans). Malgré son statut de meilleur buteur (198 réalisations) de l'histoire du club, l'Uruguayen est plus proche d'un départ dès cet hiver en direction de l'Atlético de Madrid ou d'un gros bras anglais, plutôt que de terminer paisiblement son contrat avec le champion de France en juin prochain. La direction parisienne n'est visiblement pas contre, notamment depuis la sortie médiatique de Leonardo à Lorient et Thomas Tuchel aussi semble accepter doucement cette décision. Aux dernières nouvelles, le PSG, après avoir refusé 10 M€ de la part des Colchoneros, demanderait 20 M€ d'après ESPN.
Présent en conférence de presse à la veille de la demi-finale de la Coupe de la Ligue face à Reims (rencontre à suivre en live commenté sur Foot Mercato), le coach allemand a longuement été interrogé sur la délicate situation de son attaquant. «J’ai le même avis (que Leonardo). J’aime ce groupe avec tous ces joueurs. On ne veut pas perdre un joueur mais ça peut arriver. C’est la réalité. On va attendre mais peut-être qu'il n’arrivera rien. Je suis calme. Edi est notre joueur et je suis heureux comme ça. Si les choses changent OK, on doit s’adapter. Mais si, si, si… On devra réfléchir encore», prévient-il d'emblée, comme pour s'assurer qu'il obtiendra un remplaçant en cas de départ précipité du Matador.
L'idée de perdre Cavani cet hiver fait son chemin pour Tuchel
Tuchel souhaite conserver son groupe qu'il estime être en quantité et en qualité suffisante en revanche, il reconnaît également que la situation de Cavani pourrait devenir préjudiciable pour le joueur, comme pour le club. Souvent blessé (il devrait être encore forfait face à Reims ce mercredi) et à court de rythme, l'ancien de Naples manque cruellement de temps de jeu et par effet domino de confiance. Or face aux grandes échéances qui attendent le club à la fin de l'hiver et au printemps, le PSG a besoin de joueurs concernés et disponibles. Le conserver pourrait être un risque et tout le monde y perdrait gros dans cette histoire.
«C’est toujours comme ça pour les gars qui ont de la qualité, qui sont habitués à jouer tous les trois jours au haut niveau. Cette situation change maintenant car il est sur le banc et manque de minutes, de rythme et de confiance. C’est le plus important, notamment pour les attaquants. Mais c’est comme ça dans les grands clubs où la concurrence est forte. La situation n’est pas facile pour lui. Je comprends ça. Je suis heureux qu’il reste positif et professionnel. Si quelqu'un est blessé, on a un remplaçant extraordinaire. S’il retrouve le rythme, il peut aussi mettre quelqu’un d’autre sur le banc. Mais s’il manque encore plus de rythme, c’est difficile d’aider juste sur un match.» Une dernière phrase qui sonne comme un aveu d'impuissance face à la situation actuelle.
En savoir plus sur