LdN : la France s’impose largement face à Israël

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Eduardo Camavinga @Maxppp

Deuxième du classement du groupe 2 de la Ligue A, l’équipe de France affrontait ce soir le dernier de la poule, Israël. Battus par l’Italie (1-3), mais vainqueurs de la Belgique (2-0), les hommes de Didier Deschamps ne devaient pas rater l’occasion de prendre des points face à l’adversaire le plus faible du groupe. Néanmoins, les Bleus se retrouvaient dans une configuration inédite depuis dix ans, privés de Kylian Mbappé (laissé à disposition du Real Madrid) et d’Antoine Griezmann (retraite internationale). Dans ce match délocalisé en Hongrie pour les raisons géopolitiques que l’on connaît, DD débarquait avec un onze de départ plutôt séduisant sur le papier malgré les absents de marque. Avec du classique en défense (Maignan, Koundé, Konaté, Saliba, Hernandez), un duo merengue à la récupération (Camavinga, Tchouameni) et un secteur offensif très fourni (Dembélé, Olise, Nkunku et Kolo Muani). Tout a parfaitement commencé pour les vice-champions du monde en titre. Sur une frappe de Camavinga, Glazer s’est complètement troué, offrant l’ouverture du score aux Français (7e, 0-1). Une énorme boulette pour commencer son festin, la France n’en demandait pas tant. Très remuant sur son côté droit, Dembélé a ensuite eu l’occasion d’apporter le danger devant le but adverse en trois minutes. La première fois après un festival de dribbles connus par une frappe non cadrée (12e). Et la deuxième sur un centre dangereux dégagé par Feingold (15e).

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Dominateurs, les Français passaient une soirée tranquille avant de se faire surprendre sur la première action de but israélienne conclue par une tête bien placée de Gandelman (1-1, 24e). De quoi redouter le match piège ? Quatre minutes plus tard, Christopher Nkunku s’offrait son premier but en bleu après s’être joué de trois défenseurs et redonnait l’avantage aux siens (2-1, 28e). Dans la foulée, Dembélé, encore lui, distillait un nouveau centre qui força Feiglod à dégager une nouvelle fois en catastrophe en corner (32e). Au retour des vestiaires, les Tricolores restaient maîtres du cuir, mais le match devenait de plus en plus pénible à suivre. La faute à un stade neutre sans ambiance, mais surtout à un paquet de déchets techniques des deux côtés. À la mi-temps, Didier Deschamps faisait la grimace et n’hésitait pas à donner quelques conseils à Michael Olise, peu en vue dans l’axe de l’attaque française. Difficile dans ces conditions de se mettre quelque chose sous la dent à part une frappe de Dembélé pleine axe captée sans souci par Glazer (63e). À vingt minutes du terme, Deschamps tentait d’injecter du sang neuf avec l’entrée de Bradley Barcola, Youssouf Fofana et Mattéo Guendouzi. Mais pas de quoi insuffler un réel impact dans le jeu tricolore dans l’immédiat, même si Gropper a dû se jeter pour éviter qu’un tir de Tchouameni à l’entrée de la surface ne finisse dans ses buts (85e). Cette avance minime laissait toutefois les Bleus sous la menace d’un match nul, rendant la fin de match crispante. Heureusement pour les Bleus, les entrants ont fini par faire la différence en fin de match. Barcola a été à l’origine de l’action ayant mené au but de Mattéo Guendouzi (3-1, 87e), puis ce fut au tour de l’ancien Marseillais de se muer en passeur décisif pour le Parisien (4-1, 89e). Grâce à ce succès scellé en fin de partie, la France profite du match nul de l’Italie face à la Belgique pour revenir à un petit point des Transalpins avant d’aller défier les Diables Rouges lundi prochain.

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