Le PSG n'y arrive toujours pas sans Marco Verratti
Sur le banc au coup d'envoi, Marco Verratti a cruellement manqué au Paris SG face à l'AS Monaco (0-2, 26e journée de Ligue 1).

No Verratti, no party. La rengaine est bien connue chez les supporters du Paris SG. Et ce dimanche soir, encore, contre l'AS Monaco (0-2, 26e journée de Ligue 1), ils ont pu le vérifier. L'Italien a démarré la partie sur le banc de touche et le club de la capitale a clairement manqué d'idées face à des Monégasques parfaitement regroupés et organisés défensivement. Mauricio Pochettino l'a reconnu en conférence de presse d'après-match.
«On a eu le ballon 75 minutes, mais on ne les a pas vraiment mis en danger. On a manqué d'idées, surtout dans le dernier tiers du terrain pour casser leurs lignes de 5 parfois 6 défenseurs», a analysé l'Argentin à chaud, assumant ses responsabilités. Son choix de titulariser Ander Herrera en lieu et place du Transalpin est clairement en cause. Ce dernier a montré ses limites. Pas inintéressant dans le pressing, l'Ibère est revanche bien plus limité dans les phases de construction. Pire, le relayeur a commis une erreur entraînant le deuxième but adverse.
Herrera fautif, Gueye trop neutre
À ses côtés, Idrissa Gueye n'a pas non plus su créer le danger. Le Sénégalais, trop neutre, n'a quasiment jamais pris d'initiative balle au pied, hormis une jolie frappe au cœur de la première période. Bien trop peu pour permettre au PSG d'être dangereux face à un bloc bas asémiste jouant à l'unisson. Et avec un Leandro Paredes pressé haut, les sorties de balle et la construction parisienne s'en sont forcément ressenties. L'entrée du petit hibou, conjuguée à celle de Rafinha, autre créateur étonnamment laissé sur le banc, a immédiatement entraîné un mieux dans le jeu parisien, apportant du liant et du mouvement à une équipe très terne jusque-là.
Mais il était déjà tard et l'ASM avait déjà un avantage conséquent. Saison après saison, le PSG ne trouve pas la solution pour créer du jeu sans Marco Verratti, qui ne pouvait visiblement pas démarrer ce dimanche. Un sérieux problème d'autant qu'en l'absence de Neymar et Angel Di Maria, blessés, l'Azzurro est plus que jamais le dépositaire technique du jeu parisien... Une équation que Mauricio Pochettino devra résoudre, collectivement et individuellement.
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