Hulk se met sur le marché et croule sous les offres
En fin de contrat à Shanghaï en décembre, Hulk a d’ores et déjà annoncé qu’il ne prolongerait pas. Le Brésilien, sur le marché donc, assure disposer d’une multitude de propositions.
Si certains joueurs s’inquiètent pour leur avenir, au regard de la situation particulière sur le marché liée aux conséquences de la pandémie de Covid-19, Hulk (33 ans), lui, ne s’en fait pas le moins du monde. Le Brésilien (45 buts en 84 matches de Chinese Super League), qui dispose d’un contrat juteux au Shanghaï SIPG jusqu’en décembre, a décidé de ne pas prolonger, sachant qu’il n’aura aucun mal à retrouver un club, comme il l’a expliqué à O Globoesporte.
«Mon contrat expire en décembre. Nous avons déjà eu une réunion et j’ai prévenu que je ne prolongerai pas. Depuis, les offres pleuvent. De divers pays. C’est vrai qu’il y a de grands clubs en Europe, qui jouent la Ligue des Champions, et du Brésil aussi. De Chine également. Mais je ne veux plus jouer ici. J’étudie tout, demandant à Dieu pour qu’il m’aide à choisir la meilleure option et d’être bien physiquement», a glissé le puissant gaucher.
Fier de son bilan
L’international brésilien (48 sélections, 11 buts), qui a notamment brillé à Porto, au Zenit et à Shanghaï sous les ordres d’un certain André Villas-Boas, ne fera pas de son avenir une question d’argent. «Je ne place pas l’aspect financier en priorité. Je réfléchis simplement à où je serais le plus heureux. Je prends mon temps, je discute avec mes agents. Nous n’avons pas encore décidé. Ce qui est sûr, c’est qu’en décembre, je suis libre», a-t-il lâché, balayant les éventuels doutes des potentiels intéressés sur le marché des transferts.
«D’ici quelques jours, j’aurai 34 ans et c’est cool de voir que je me sens aujourd’hui très bien physiquement. Je me vois dans la meilleure forme de ma carrière. Il y a un an, j’avais 11% de masse graisseuse. Aujourd’hui, plus que 8%. Je fais davantage attention à moi, je suis plus attentif à mon corps», a-t-il envoyé, défendant son CV et son bilan. «J’ai quitté le Brésil, je suis resté trois ans et demi au Japon, quatre ans au Portugal, quatre ans en Russie et quatre en Chine. Partout où je suis passé, je suis arrivé et parti par la grande porte, en jouant bien et en gagnant des titres», a-t-il conclu. À bon entendeur.