OL : Memphis Depay avait prévenu Jean-Michel Aulas et Juninho !
L’OL réalise une drôle de saison. Parti pour aller chercher un maintien très difficile à glaner, les Gones ont tout renversé en l’espace de quelques mois. Sous l’impulsion d’un Pierre Sage qui a su trouver les mots pour relancer son groupe et d’un mercato hivernal réussi, le club rhodanien pointe à la 7e place au classement en Ligue 1 et a une finale de Coupe de France à disputer dans un peu plus d’un mois face au Paris Saint-Germain. Et avec la perspective de ce premier trophée depuis douze ans, Lyon peut aussi glaner son ticket pour la Ligue Europa en cas de sacre. Des trophées entre Rhône et Saône, Memphis Depay n’en a pas connu. Aujourd’hui à l’Atlético de Madrid, l’attaquant néerlandais a sûrement connu ses meilleures années personnelles dans la capitale des Gaules. Mais voilà, ses grandes performances individuelles n’ont pas pu se traduire collectivement malgré la présence d’autres très bons joueurs à ses côtés.
Dans un long entretien accordé à Prime Vidéo, l’attaquant de 30 ans a avoué qu’il s’était expliqué avec Juninho et Jean-Michel Aulas, les patrons lyonnais de l’époque, au sujet de cette disette gênante pour un club de cette envergure : «c’est dommage parce qu’à cette époque, nous avons eu quelques opportunités à Lyon, à une période où je pensais qu’on était capables de remporter un titre. En Coupe de la Ligue, on a atteint la finale. En Ligue des champions, on a atteint les demi-finales. J’ai toujours eu le sentiment que nous étions là, mais que nous ne pouvions pas atteindre l’étape nécessaire pour remporter des titres. J’ai toujours été honnête à ce sujet, avec le président (Jean-Michel Aulas), avec Juninho : si vous voulez ces 5 ou 10% nécessaires pour gagner quelque chose, vous avez besoin de vous adapter, de mettre cette ambition au sein du club, de faire des plans sur le futur. Sinon, ce sera toujours ça, on peut atteindre une finale de temps en temps, se battre, mais ne pas gagner de trophée. Pour un club comme Lyon, à l’époque, c’est ce qu’ils voulaient. Donc parfois, il faut changer des choses»
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