National

Orléans : Bernard Casoni au cœur d’un énorme scandale raciste !

Par Josué Cassé
2 min.
Bernard Casoni accusé de propos racistes @Maxppp

Comme révélé par France Bleu Orléans un peu plus tôt dans la journée, Bernard Casoni est sous le feu des projecteurs. En effet, plusieurs joueurs de l’US Orléans rapportent des propos à caractère raciste prononcés par l’entraîneur au sein du club. «Vous n’êtes pas plus cons que des Maghrébins, on va y arriver», fait notamment parti des phrases reprochées au coach de 62 ans. Un cadre de l’équipe abonde précise : «J’entends souvent cette comparaison de la part de l’entraîneur». Un troisième joueur poursuit : «Cette phrase sur les Maghrébins, on l’entend toutes les deux semaines à l’entraînement». Selon plusieurs témoignages concordants, ce ne sont d’ailleurs pas les seuls propos choquants tenus par Bernard Casoni en interne. Au milieu du mois d’août, une scène à l’entraînement avait également choquée un joueur de l’USO. «Nous étions en train de faire un exercice où deux équipes s’affrontent en cinq contre cinq. Mon équipe était composée uniquement de joueurs de couleur. Là, le coach dit, 'pas besoin de chasubles pour eux, ils sont déjà noirs’, soi-disant sur le ton de l’humour. Moi, ça m’a choqué». D’autres moments sont également décrits comme celui où un joueur qui venait de péter, provoquant un fou rire de ses coéquipiers, voit l’entraîneur français s’exclamer : «c’est un pet de noir, ça !» Des propos choquants qui pourraient donc coûter très cher à l’intéressé. Contacté par France Bleu Orléans, Casoni a cependant souhaité se défendre.

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«Ma phrase sur les Maghrébins en conférence de presse ("Ils ne sont pas plus cons que des Maghrébins"), c’est pour dire à mes joueurs qu’ils sont aussi intelligents que des Maghrébins. J’ai bossé six ans là-bas et vous pensez que je suis raciste ?» a ainsi lancé celui qui ne sera resté que sept mois sur le banc du VAFC avant de revenir sur sa demande «blanchir l’effectif». «Je n’ai jamais demandé à blanchir l’effectif, moi je veux simplement qu’il y ait un équilibre dans l’équipe. Il ne faut pas qu’une communauté soit trop représentée. S’il y a trop de créoles, ce n’est pas bon. Pareil s’il y a trop d’africains ou trop de blancs». Enfin, au sujet de cette phrase prononcée lors d’un entraînement, «pas besoin de chasubles pour eux, ils sont déjà noirs», le coach s’explique : «c’est du chambrage ! Je suis un gars du sud, c’est du football, ce n’est que du chambrage. Aujourd’hui, on ne peut plus rien dire». Interrogé à son tour, Philippe Boutron, le président de l’US Orléans, a de son côté, regretté la tournure des événements. «Votre objectif, c’est de tuer le club. Vous êtes dans une entreprise de destruction. Vous faites comme dans l’affaire Christophe Galtier (ex-entraîneur du PSG). Bernard Casoni a certainement eu des maladresses de langage mais il est tout sauf raciste. Il n’y a pas de racisme dans le football». Selon les dernières informations de RMC Sport, Orléans va officiellement et rapidement communiquer sur cette affaire supposée de racisme.

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