Autre championnat Premier League

Zenit : Hulk sort enfin les muscles !

On l’avait un peu perdu de vue depuis son transfert il y a un an au Zénit. Mais après des premiers mois difficiles, Hulk commence à retrouver son niveau d’antan et à se plaire en Russie. Explications.

Par Fabien Borne
2 min.
Zenit Saint-Pétersbourg Givanildo Vieira de Souza @Maxppp

Moins suivie en Europe, notamment en France, suite aux transferts de Willian et d’Eto’o à Chelsea, la Premier League russe entame sa deuxième saison sous le format classique des grands championnats européens, comprenez, en débutant en juillet-août pour finir en mai. Et après 11 journées de championnat, le vice-champion en titre, le Zenit, pointe à la première place du classement, avec trois unités d’avance sur le Spartak Moscou, qu’il a surclassé ce week-end 4-2. Symbole de ce Zenit triomphant ? Le Brésilien Hulk. Après une première saison difficile en Russie, marquée notamment par des conflits internes avec l’ancien capitaine du club Igor Denisov (parti depuis à l’Anzhi), l’enlèvement de sa sœur au Brésil ou encore le racisme dont il a souvent été victime, l’incroyable Hulk commence doucement mais surement à retrouver ses jambes et sa célèbre patte gauche. C’est pourtant du droit que l’ancien portista a régalé ce week-end, en mystifiant un défenseur du Spartak avant d’envoyer de son pied faible le cuir au fond des filets (dernier but de la vidéo de son best of). Preuve qu’en ce moment, tout réussit à celui qui a coûté 60 M€ au club russe lors du mercato d’été 2012.

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Pourtant la nouvelle saison du Brésilien avait très mal commencé. Expulsé injustement en août dernier (lire ici), on pensait le Brésilien encore embarqué dans une nouvelle galère. Finalement, son deuxième carton jaune synonyme de rouge face à Volga fut annulé après coup. Et malgré l’intérêt estival de Monaco, Totttenham ou encore Chelsea, Hulk est resté au Zénith où il enchaîne depuis les belles performances et dit se sentir comme un poisson dans l’eau : «Je me sens libre ici. Je peux aller au parc avec ma femme et mes enfants sans la moindre pression des journalistes et des fans. Il y a des restaurants brésiliens ici, mais nous apprécions aussi la cuisine russe. La seule chose avec laquelle j’ai du mal ici, c’est le froid en hiver même si la ville est magnifique quand il neige. » a lancé le Brésilien dans la presse russe la semaine passée.

Avec 7 réalisations (dont 5 en championnat) depuis le début de l’exercice 2013-2014, l’international brésilien réalise un début de saison canon et est devenu un élément incontournable de l’attaque de Luciano Spalletti, aux côtés de Danny, Arshavin ou encore Kerzhakov. Bien dans sa vie, grassement payé (6,5 M€ par saison) et performant sur le terrain, celui qui a délaissé cet été son anecdotique numéro 29 pour porter désormais le plus sexy numéro 7, semble en tout cas avoir fait le bon choix en restant au Zenit. À un an de la Coupe du Monde au Brésil, et avec la participation de son club en Ligue des Champions (il a marqué le seul but des siens lors de la défaite de son équipe face à l’Atlético lors de la première journée), on ne saurait lui donner tort.

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