Ligue 1

Le gouvernement prend des mesures drastiques en cas d'incidents graves dans les stades

Réunis ce jeudi matin, des membres du gouvernement et certains hommes forts du football français ont pris des décisions fortes pour empêcher d'autres incidents.

Par Hugo Chirossel - Tom Monegier
2 min.
Dimitri Payet victime d'un jet de projectile. @Maxppp

Entre les débordements lors d'OGC Nice-OM, la bouteille lancée sur Valentin Rongier pendant MHSC-OM, l'envahissement de terrain à Lens lors de la rencontre face au LOSC, les échauffourées entre supporters après Angers-OM, les projectiles visant Neymar ou les Parisiens lors du Classico et surtout les incidents d'OL-OM et la bouteille reçue par Dimitri Payet sur le visage, la Ligue 1 a renvoyé une très mauvaise image lors de cette première partie de saison. Il fallait donc agir, et vite, et une réunion se tenait ce jeudi pour évoquer le sujet.

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Place Beauveu, la ministre déléguée en charge des Sports, Roxana Maracineanu, et plusieurs membres du gouvernement avaient en effet rendez-vous avec des dirigeants de clubs français dans la matinée. Et les premières mesures viennent de tomber. Désormais, si un joueur ou un arbitre est blessé par un projectile, les rencontres de Ligue 1 et de Ligue 2 seront « systématiquement et définitivement interrompu » rapporte RMC Sport et L'Equipe. D'ailleurs, pour éviter le même incident qu'au Groupama Stadium, les bouteilles en plastique vont être prochainement interdites dans les stades, au plus tard le 1er juillet 2022.

30 minutes pour décider d'une reprise ou non

Pour limiter également le jet de projectiles ou d'objets, les personnes réunies ce jeudi matin ont acté que les clubs devaient se munir de « dispositifs de sécurité antiprojections » explique le quotidien sportif, et ce dès la saison prochaine. Le but est bien évidemment de limiter au maximum ce genre d'incident après les antécédents évoqués plus haut. Mais il fallait aussi se pencher sur un arrêt de match et le temps pris par les instances pour prendre une décision.

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Désormais, la cellule de crise dans le stade devra se décider en 30 minutes maximum, alors que pour OL-OM, la décision finale était tombée presque deux heures après l'arrêt du match. Les clubs et supporters sont désormais prévenus : aucun débordement ne sera toléré dès ce week-end et les sanctions seront bien plus lourdes qu'auparavant.

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