Martin Ødegaard, Erling Braut Håland, Sander Berge : la Norvège retrouve une génération dorée

Le football scandinave s’est souvent bien comporté au cours des dernières années. Le Danemark et la Suède ont souvent montré de belles choses tandis que l’Islande a participé à l’Euro 2016 et à la Coupe du monde 2018. La Finlande est également en bonne posture afin de se qualifier pour l’Euro 2020. La Norvège reste en revanche sur deux décennies sans saveurs. Pourtant les choses pourraient changer assez rapidement sous l’impulsion de Lars Lagerbäck. Si la route est encore longue, le potentiel est là et les progrès sont intéressants. D’autant plus que les Løvene comptent dans leurs rangs trois joueurs à très fort potentiel : Martin Ødegaard, Erling Braut Håland et Sander Berge. Focus.

Par Aurélien Macedo
15 min.
Norvège @Maxppp

23 juin 1998, Stade Vélodrome, Marseille, la Norvège affronte le Brésil pour une place en huitième de finale de la Coupe du monde qui se déroule en France. A la lutte avec le Maroc et l’Écosse pour la seconde place du groupe A, les Scandinaves se retrouvent obligés ou presque de battre les Champions du monde en titre. Surtout que le Maroc a vite pris le large sur la Tartan Army et s’offre une victoire 3-0. Menée par un but tardif de Bebeto (78e), la Norvège retourne la situation et réalise l’un des plus grands exploits de son histoire avec Tore André Flo (83e) et Kjetil Rekdal (89e) dans le rôle des sauveurs. Une victoire 2-1 synonyme de qualification. En huitièmes de finale, les Løvene ne feront pas le poids contre l’Italie (1-0) mais auront réalisé leur plus belle performance dans la compétition.

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Deux ans plus tard, ils réalisent un nouvel exploit en dominant l’Espagne (1-0) en phase de poules de l’Euro 2000. Certes cela ne suffira pas pour se hisser en phase finale mais le bilan est honorable pour la Norvège. En revanche, la confirmation n’est pas venue. Depuis désormais près de 20 ans, la sélection enchaîne les désillusions. Éliminé en barrages lors des Euros 2004 (Espagne) et 2016 (Hongrie), pour un point pour le tournoi de 2008 et même pour une différence de but insuffisante en 2012, le pays de John Carew a joué de malchance. Lors des éliminatoires de la Coupe du monde, le bilan est encore plus décevant avec une seule participation en barrage et une défaite contre la République Tchèque en 2006. Une situation préoccupante sachant que des sélections moins huppées ont disputé des compétitions durant cette période. Soit, la Lettonie (Euro 2004), la Slovaquie (Mondial 2010 et Euro 2016), l’Albanie (Euro 2016), l’Irlande de Nord (Euro 2016) ou encore l’Islande (Euro 2016 et Mondial 2018).

Des années d’échec

«La période la plus faste du football norvégien a eu lieu quand Egil Olsen (1990-1998) et Nils Johan Semb (1998-2003) étaient sur le banc. Ils ont eu un jeu assez similaire, très direct, avec de longs passes et un risque minimal dans leur moitié de terrain. C’était la recette du succès de la Norvège. Certains des entraîneurs qui ont suivi - Åge Hareide (2004-2008) et plus tard Per-Mathias Høgmo (2013-2017) - ont tenté d’emmener la Norvège dans une autre direction. Høgmo a dit un jour qu’il voulait que la Norvège «attaque comme Manchester City et défende comme l’Atlético de Madrid». Il a également déclaré qu’il allait jouer à un football «tellement innovant que personne n’a jamais rien vu de tel». On s’est moqué de lui pour cette citation dans les médias norvégiens. Et finalement, il a échoué» se remémore alors Sigve Vittersø Kvamme, journaliste pour TV2. Selon lui, la Norvège s’est sabordée elle-même en ne misant pas forcément sur ses stars (John Carew, John Arne Riise ou encore plus récemment Joshua King) dans des moments cruciaux.

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Néanmoins, la sélection a décidé de repartir sur des bases saines depuis février 2017 et la nomination de Lars Lagerbäck. Âgé de 71 ans, le Suédois dispose d’une sacrée expérience en tant que sélectionneur puisqu’il a réussi à emmener la Suède aux cinq tournois majeurs qui se sont tenus entre 2000 et 2008. Il a aussi permis au Nigéria de disputer la Coupe du monde 2010 mais surtout, il est à la base du succès de l’Islande puisque c’est lui qui a guidé les insulaires jusqu’aux quarts de finale de l’Euro 2016. Doté d’un CV intéressant, il a dû mettre de l’ordre dans une équipe qui tombait en lambeaux. Battue par l’Allemagne (3-0), l’Azerbaïdjan (1-0) et la République Tchèque (2-1), lors des éliminatoires pour le Mondial 2018, la Norvège a rapidement été hors-course pour une qualification. Capable d’exploits, Lars Lagerbäck savait que la situation était désespérée et a préféré bâtir une équipe en vue de l’Euro 2020.

De la rigueur et surtout un projet sur la durée

Une identité collective s’est rapidement mis en place et le jeu de la Norvège a été rapidement structuré comme nous l’explique Sigve Vittersø Kvamme : «Lagerbäck a apporté stabilité, calme et discipline. Au cours de sa première année, il a utilisé jusqu’à 41 joueurs pour avoir une bonne idée de ce avec quoi il devait travailler. L’année suivante, le nombre a été considérablement réduit. Il a maintenant trouvé son noyau de joueurs, avec environ 22-23 éléments, auxquels il reste fidèle. Environ 17-18 joueurs sont toujours les mêmes dans chaque rassemblement. Les joueurs se connaissent très bien, ils connaissent le système, les idées … La stabilité au sein de l’équipe a apporté de l’harmonie et de la camaraderie. Joshua King a dit qu’il traverserait un mur pour Lagerbäck. Lagerbäck aime d’ailleurs une citation de Pep Guardiola, "si vous ne courez pas, vous ne jouez pas". Cela résume assez bien l’équipe norvégienne. Ils travaillent très fort, comme une unité.»

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Si collectivement la Norvège connaît une progression rapide, elle le doit également à la montée en puissance de certains jeunes comme Martin Ødegaard, Sander Berge, Erling Braut Håland, Mathias Normann ou encore Kristoffer Ajer. Si Lars Lagerbäck est conscient du matériel qu’il a sous la main, il ne veut toutefois pas aller trop vite en besogne : «Lagerbäck était vraiment réticent à appeler Ødegaard rapidement. Pendant deux ans, il a ignoré Ødegaard dans ses équipes. À quasiment chacune de ses conférences de presse, il recevait une question sur Ødegaard et pourquoi il n’était pas là. Lagerbäck semblait un peu agacé. Il n’est pas du tout populiste, quand tout le monde demandait Ødegaard, il campait sur ses positions. Mais beaucoup de choses ont changé au cours de la dernière année. Ødegaard est maintenant le premier nom qu’il coche et c’est un élément essentiel de l’équipe. Il a également été le meilleur joueur de l’équipe lors des derniers matches.»

Martin Ødegaard, la fierté de la nation

Si la Norvège rêve d’un retour sur le devant de la scène, elle le doit à Martin Ødegaard. Joshua King est certes le leader d’attaque mais la jeune pépite de 20 ans est attendu depuis longtemps au plus haut niveau. Le 22 janvier 2015 alors qu’il vient tout juste de fêter ses 16 ans, c’est un Martin Ødegaard déjà international (3 capes) qui fait son arrivée au Real Madrid. Un transfert historique dont se rappelle notre correspondant permanent à Madrid, Maxi Franco Sanchez : «Son arrivée avait surtout fait parler à cause du côté financier et du salaire qui avait été offert au joueur, à l’époque adolescent, et ce pour jouer en D3 espagnole. Même s’il y a eu d’autres exemples depuis, comme Vinicius Junior, c’était la première fois qu’un gros club espagnol misait autant sur un gamin. C’est une catégorie semi-pro, et le Castilla affronte des clubs très modestes, avec des masses salariales inférieures au seul salaire que touchait le norvégien. Donc on avait surtout parlé de ça, sans vraiment se concentrer sur le côté purement sportif.»

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Le natif de Drammen évolue dans un premier temps avec le Real Madrid Castilla qui joue à cette époque en D3 espagnole. L’entraîneur n’est autre qu’un certain Zinedine Zidane. C’est un passage qui est alors très compliqué pour un adolescent qui encore en pleine croissance. Physiquement, Martin Ødegaard a été rapidement dépassé par les événements comme le relève Maxi Franco Sanchez : «du coup là aussi, ça a fait parler. D’un côté les supporters madrilènes se demandaient pourquoi leur club avait misé sur un jeune norvégien plutôt que de faire appel aux jeunes du crû, de l’autre les Barcelonais se moquaient ouvertement de celui qu’ils considéraient déjà comme un flop. Il a eu du mal à s’adapter. Il faut dire que la D3 est assez physique, avec des bouchers … parfois dans les deux sens du terme. En face, on joue souvent sur des champs de patates. Avec le recul, ce n’était peut-être pas le contexte idéal pour lui. Un passage par les U19 aurait peut-être été plus cohérent, même si je ne sais pas si ça aurait été possible dans la mesure où il avait signé un contrat professionnel.»

Un prêt au Vitesse Arnhem déterminant

Catégorisé de flop à même pas 18 ans, Martin Ødegaard trouvera son bonheur dans le prêt. Arrivé au SC Heerenveen à l’hiver 2017, il réalisera des premiers pas mitigés avec le club néerlandais avant de s’imposer petit à petit lors de l’exercice suivant. Revenu au Real Madrid après un an et demi, il optera pour un nouveau prêt aux Pays-Bas. Avec le Vitesse Arnhem cela se passera encore mieux puisqu’il inscrira la bagatelle de 12 buts ainsi que 11 passes décisives en 39 rencontres. Une troisième saison en Eredivisie synonyme de déclic comme le souligne Sigve Vittersø Kvamme : «Leonid Slutsky (coach du Vitesse Arnhem ndlr)) estimait qu’Ødegaard souffrait parce que les gens lui mettaient beaucoup de pression. Il s’est assis avec Martin et a dit qu’il ne s’attendait pas à ce qu’il dribble les 10 derniers joueurs et marque, ni à être exceptionnel à chaque match. Ødegaard s’est aussi beaucoup amélioré sur le plan défensif, il est plus fort et plus mature.»

Sur la même longueur d’onde, Maxi Franco Sanchez poursuit : «je pense que ça l’a reboosté, forcément, de sortir de ce contexte madrilène qui est souvent très oppressant pour les jeunes. Tout d’abord, il a visiblement appris à jouer à un rôle plus reculé et être au cœur du jeu, puisqu’au Castilla il jouait à une position bien plus avancée. Il est relayeur droit (avec beaucoup de liberté aujourd’hui). Pour revenir à ce qu’il a fait en Eredivisie, au fil des matchs il a accumulé de l’expérience donc ça l’a sûrement aidé dans sa prise de décision, sa lecture du jeu, son positionnement sur le terrain. La qualité technique, on savait qu’il l’avait, mais ce qui frappe les gens c’est sa maturité sur le terrain. Il fait toujours le bon choix. Aujourd’hui il n’a que 20 ans mais il joue comme s’il approchait de la trentaine. C’est rare, surtout à ce poste.»

Désormais de retour sur une trajectoire ascendante, Martin Ødegaard s’amuse en Liga depuis cet été. Prêté deux ans à la Real Sociedad, il réalise pour le moment des débuts en fanfare (8 matches, 2 buts et 2 passes décisives) dans une équipe jeune et composée d’éléments très techniques comme Mikel Oyarzabal, Portu et Mikel Merino. Si bien qu’il a été élu meilleur joueur de Liga en septembre. Emballé depuis le début de la saison par le niveau du Norvégien, Maxi Franco Sanchez s’attend à le voir poursuivre sur cette voie : «je pense qu’il peut devenir titulaire au Real Madrid un jour, sans soucis, s’il continue sur cette lancée évidemment. En Espagne tout le monde est agréablement surpris par ce qu’il montre en tout cas, et beaucoup estiment qu’il pourrait déjà apporter à ce Real Madrid, surtout vu la forme de Luka Modric. C’est dur de se projeter mais pour l’instant tout invite à l’optimisme.»

Erling Braut Håland, le réalisme froid

Déjà star de sa sélection à 20 ans, Martin Ødegaard n’est pas le seul norvégien en qui on place beaucoup d’espoirs. Le 17 septembre 2019, la Ligue des Champions reprend ses droits. Si le Borussia Dortmund accueille le FC Barcelone et que Liverpool se déplace à Naples, le héros de la soirée n’est pas présent dans un de ces chocs. En effet, Salzbourg affrontait Genk en Autriche. Un match nettement dominé par les demi-finalistes de la Ligue Europa 2017/2018 qui se sont imposés 6-2. Un succès qui porte le sceau d’un homme : Erling Braut Håland. Auteur d’un triplé à seulement 19 ans, il confirme ainsi des mois de travail acharné. Révélé ce soir là au grand public, l’attaquant n’est pas sorti de nulle part. Fils de l’ancien international norvégien Alf-Inge Håland, il hérite rapidement du surnom de Lukaku Norvégien à Molde où il progresse très vite sous la houlette d’ Ole Gunnar Solskjaer. Comme, son compatriote et actuel coach de Manchester United, il quittera le pays à la fin de l’année 2018.

Direction alors le Red Bull Salzbourg, un club réputé pour révéler de nombreux jeunes joueurs (Sadio Mané, Dayot Upamecano, Marcel Sabitzer …). Tout d’abord utilisé avec parcimonie en fin de saison dernière, il a démarré ce nouvel exercice dans la peau d’un titulaire indiscutable. Rien d’effrayant pour lui qui compte déjà 18 buts et 5 passes décisives en 11 matches. «Le développement de Erling Braut Håland au cours des dernières années a été remarquable. Lorsqu’il a rejoint Molde, il n’a pas impressionné ses coéquipiers au début. Puis il a eu une pneumonie et est n’a pas joué pendant quelques mois. À son retour, il a grandi d’environ 15 centimètres et s’est beaucoup musclé. Le garçon est devenu une bête» s’enthousiasme Sigve Vittersø Kvamme. Ce dernier a été très impressionné lorsqu’il l’a vu de ses propres yeux à l’entraînement.

«Håland est extrêmement professionnel et dévoué. Il est obsédé par l’entraînement et sa progression. Son entraîneur à Salzbourg (Jesse March ndlr) a déclaré qu’Erling était le premier à arriver sur le terrain d’entraînement le matin et qu’il était toujours là le soir, alors que tout le monde était parti. J’ai été témoin de la même chose lorsque j’étais sur place le lendemain de son triplé en Champions League. Erling a quitté le terrain d’entraînement à midi, a déjeuné avec son père et un ami, puis est retourné au terrain d’entraînement. À Salzbourg, ils s’attendent à ce qu’il joue très prochainement en Premier League. Peut-être déjà en janvier.» Les sollicitations ne manqueront pas en tout cas pour le joueur puisque Manchester United et la Juventus sont déjà sur les rangs tout comme le Real Madrid.

Sander Berge, le troisième mousquetaire

Actuellement moins exposé que ses deux compatriotes, Sander Berge n’en reste pas moins talentueux. Milieu de terrain défensif de 21 ans, il porte depuis janvier 2017 et son arrivée en provenance de Vålerenga, les couleurs du KRC Genk. Un transfert à 2 millions d’euros qui permettra au club belge de réaliser une importante plus value. Rapidement devenu un cadre de son équipe, il reste sur deux années et demi de très haute facture (95 matches, 3 buts et 4 passes décisives). Il n’est d’ailleurs pas étranger au titre de champion des Schtroumpfs en Jupiler League la saison dernière. Dans le radar de l’AS Monaco à l’été 2017, il a vu la Fiorentina venir à sa rencontre récemment. Prêt à franchir un nouveau pallier, il ne se précipitera pas pour autant.

«Sander Berge est un jeune homme très intelligent. Il aurait pu aller dans des clubs comme Brighton et Sheffield United cet été, mais il a décliné l’invitation. Il veut être sûr de prendre la bonne décision avec son prochain club au lieu de se précipiter, et c’est pourquoi il est toujours à Genk. Il peut très bien partir en janvier. Sander ne veut pas jouer pour une équipe qui va se battre dans la seconde moitié de tableau. Il a été lié à des clubs comme Séville et Tottenham. Le bon club n’est pas venu pour lui cet été, mais s’il impressionne en Champions League comme il l’a fait contre Napoli la semaine dernière, l’intérêt sera au rendez-vous» nous raconte alors Sigve Vittersø Kvamme.

Horizon Euro 2020 et au-delà

Disposant désormais d’un collectif soudé et de belles individualités, la Norvège peut nourrir de grandes ambitions. L’Euro 2020 est un objectif réaliste mais il faudra corriger certaines choses … notamment dans le domaine défensif. «Ce qui est surprenant au début de cette qualification, c’est que la Norvège a permis à ses adversaires de créer trop d’occasions. Cela s’est produit contre l’Espagne à l’extérieur, contre la Suède à la maison et même face aux Iles Féroé. C’est très atypique des équipes de Lars Lagerbäck et il était très inquiet à ce sujet. Lors du dernier match en Suède, les choses se sont beaucoup améliorées. Mais la Norvège a un problème en défense centrale, où Håvard Nordtveit a été un handicap sur quelques matches et où Kristoffer Ajer est toujours en apprentissage» remarque Sigve Vittersø Kvamme.

Actuellement quatrième de son groupe de qualification, la Norvège n’est qu’à deux longueurs de la Suède et à un point de la Roumanie. Encore en course, elle devra d’abord obtenir un résultat chez elle contre l’Espagne ce samedi. Elle a toutefois un joker puisqu’elle a terminé première de son groupe de Ligue des Nations devant la Bulgarie, Chypre et la Slovénie. Si elle n’obtient pas l’une des deux premières place de son groupe, elle participera à un final four en mars prochain. Pour le moment, ses adversaires virtuels sont la Serbie, l’Ecosse (la Tartan Army est déjà assurée d’y participer) et une des quatre équipes suivantes : Bulgarie, Israël, Roumanie et Hongrie. Si la route est encore longue, Sigve Vittersø Kvamme regarde l’avenir avec beaucoup de confiance : «si cela ne se produit pas cette fois-ci, cela se produira dans deux ans avec tous les jeunes talents prometteurs qui se profilent. Il est presque impossible, avec l’élargissement des compétitions (Euro à 24 et Coupe du monde à 48 ndlr), qu’une équipe avec Ødegaard, King, Berge, Håland, Ajer … ne réussisse pas.»* Après 20 années passés dans l’oubli, la Norvège est prête à écrire une nouvelle page de son histoire footballistique. Et cela pourrait se faire en lettres d’or.

*Les vainqueurs de leur groupe de Ligue des Nations sont assurés de participer à ce final four en cas de non-qualification lors des barrages. En ayant terminé meilleurs deuxièmes de leurs groupes de Ligue des Nations dans la Ligue C, la Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie et Israël seront placés dans le tournoi des barrages de la Ligue A, B ou C selon un tirage au sort. Cette situation est bien entendu variable jusqu’à la fin des éliminatoires. Calcul effectué le vendredi 11 octobre .

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