PSG : Luis Enrique envoie valser les polémiques

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Luis Enrique, entraîneur du Paris Saint-Germain @Maxppp

Jamais heureux de se présenter face à la presse, Luis Enrique a évacué les polémiques du moment au PSG. Avec son style habituel.

Le PSG est premier de Ligue 1, qualifié en Coupe de France et en Ligue des Champions. Tout va bien dans le meilleur des mondes ? Eh bien non, puisque les prestations du Paris Saint-Germain laissent un goût d’inachevé depuis le début d’année 2024, avec des chutes de tension trop nombreuses au cours des rencontres. Ce qui a valu d’ailleurs de concéder le match nul contre Brest, adversaire en Coupe de France mercredi soir, il y a 10 jours et beaucoup de tirs encaissés contre Strasbourg vendredi dernier.

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Mais comme toujours, face à la presse, Luis Enrique reste fermé comme une huître, assurant ne voir que le positif. Et ce ne sont pas les polémiques du moment qui vont le dérider. Des joueurs qui bossent le physique en plus des entraînements ? « Cela fait beaucoup d’années que les joueurs font appel à des préparateurs physiques, des physiothérapeutes, des osthéo, de façon individuelle. (…) Je crois que la plus grande majorité a un chef cuisinier à la maison. Les joueurs sont beaucoup plus professionnels qu’à mon époque. »

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Luis Enrique s’est encore agacé

Le manque de maîtrise au cours des rencontres ? « Nous sommes l’équipe qui a le plus de possession de balle en L1, la 2e en Ligue des Champions. Chacun peut voir l’image comme il veut, mais nous sommes une équipe qui a la balle. Ce qui ne veut pas dire que pendant une phase de jeu, un adversaire ne peut pas l’avoir plus que nous. Celui qui n’aime pas les statistiques n’a qu’à pas les regarder ». Un nombre de kilomètres parcourus régulièrement inférieur à celui de l’adversaire ? « Je vois que la question est de chercher des esquisses pour détruire le château, j’adore. Mes équipes jouent au ballon pour que l’adversaire coure. Si vous avez le ballon et que vous le faites bien circuler, il est démontré que l’adversaire court plus que vous. Je n’ai pas une seule équipe dans ma carrière qui n’a pas assez couru. Ce sont des réflexions vides, qui cherchent ce que vous voulez chercher. Parfait. Mon avis reste le même. »

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Des joueurs qui ne se donneraient pas à 100 % par peur de se blesser avant le huitième de finale de Ligue des Champions ? « C’est une réflexion qui me ferait beaucoup de mal, si je voyais un joueur pas à 100%. C’est ce que je transmets à mes joueurs, comment il faut vivre ce métier. Il faut être à 100 % contre Brest. Si cela devait arriver, j’agirais. Ce n’est pas arrivé contre Revel, contre Orléans. Cela ne va pas arriver. Il n’y a pas d’autre match que celui de Brest. Si cela devait arriver, mes décisions seraient très claires. » Et Luis Enrique de se lever et de tourner les talons après cette nouvelle démonstration. Contrairement à ses joueurs, il ne change pas de tempo depuis le début de la saison.

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