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Info FM, Lille : « Campos vient aux nouvelles dans le loft »

A l'instar de ce qu'il avait fait à l'Olympique de Marseille, Marcelo Bielsa a instauré un « loft » à Lille pour les joueurs indésirables. Pour le moment tout se passe bien, Luis Campos, le directeur sportif, est même plusieurs fois venu aux nouvelles.

Par Constant Wicherek
4 min.
Lille @Maxppp

Les semaines passent et se ressemblent pour les joueurs du LOSC considérés indésirables et qui sont donc dans le « loft » qui a commencé avec l'arrivée de Marcelo Bielsa. Pourtant, il semble que tout se passe bien.« Là on est à 3 semaines de préparation. On s’entraîne à l’écart, on n’a toujours vu personne, Luis Campos est descendu deux fois nous voir cinq minutes et on fait notre petit bonhomme de chemin. Il ne s’inquiète pas trop et puis nous non plus. l’avantage c’est qu’on s’entend tous super bien et il y a une très bonne ambiance. Patrice Collot est au top aussi. Finalement c’est un peu compliqué, parce que tu sens que ce n’est pas trop au niveau, mais tu fais avec, mais c’est appréciable parce qu’il y a une bonne ambiance. Le staff de la réserve est super sympa, c’est le principal. Le staff des pros on n’a aucun contact, c’est délicat de parler de quelqu’un que tu ne connais pas. C’est compliqué à gérer, on n’y arrive bien parce qu’il y a des mecs qui s’entendent vraiment bien », nous a expliqué Julian Palmieri.

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Mais tout n'est pas si simple. Que va-t-il advenir des joueurs qui ne pourront pas quitter le nord de la France avant le 1er septembre, date de clôture du marché des transferts ? « Déjà, c’est obligé d’être réintégrer, c’est dans le règlement donc nous dans notre tête on va être réintégré. On a zéro discussion avec le club et il n’est pas prévu qu’on trouve un arrangement donc dans ma tête le 1er septembre je rentre dans les vestiaires parce que c’est le règlement et qu’on ne peut pas faire autrement. On va être réintégré quand le règlement l’autorisera. Pour ma part, j’ai été clair d’entrée. Soit on trouve un arrangement et je vous libère une place, il n’y a aucun problème, soit la situation vous convient et j’aiderai la réserve pendant un an, moi ça me va », nous a confié un autre joueur de ce fameux loft.

« On n’a pas de pression pour partir »

On pourrait croire que les nouveaux dirigeants du LOSC mettent la pression à certains joueurs pour qu'ils quittent le club cet été pour libérer de la place et surtout un salaire pour entrer totalement dans les clous de la Direction de contrôle de gestion (DNCG). Il n'en est rien pour le moment. « Non on n’a pas de pression pour partir. On a eu zéro discussion avec personne. Même s’ils veulent nous mettre la pression... Moi je veux bien, mais il faut qu’il y ait des demandes. Je n’ai pas eu de retour. J’ai vu le nouveau directeur du football Franck Béria, je lui ai dit “ne vous inquiétez pas, je vais rester un an avec la CFA. La semaine je m’entraînerai avec vous et dès le jeudi j’irai avec la réserve et puis c’est comme ça, je ferai mon année et on en reparlera quand je serai en fin de contrat”. Pour moi c’est très simple, soit tu trouves un arrangement avec moi, soit je reste. Eux ils m’ont dit “non, il n’y aura pas d’arrangement”, il n’y a aucun problème », abonde un autre indésirable.

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Mais toutefois, il semble que les joueurs gardent le sourire même s'ils ne comprennent pas toujours les allées et venues de Luis Campos lors des entraînements comme l'admet Julian Palmieri : « Campos vient aux nouvelles, il nous demande comment ça va, il parle un peu avec nous. On ne parle pas de ça. Franchement c’est assez bizarre. C’est une relation ambiguë c’est clair. Ils nous ont mis à l’écart et quand tu le vois arriver et qu’il parle de tout et de rien... C’est rigolo quoi. Mais nous on fait avec. Il est correct... Il ne nous pousse pas à faire des trucs. Pour le moment ça se passe bien et nous on a envie que ça se passe bien. On essaie d’être le plus assidu possible, mine de rien c’est une situation gênante, on essaie de ne pas trop montrer notre amertume et d’aider les jeunes. C’est une situation assez délicate ». Il reste la moitié du mois de juillet et la totalité de celui d'août pour trouver un club. Sauf s'ils espèrent retrouver l'équipe professionnelle pour la saison. Ce n'est pas impossible, à Marseille, Rod Fanni l'a fait.

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