Euro 2024 : où en sont les adversaires des Bleus à une semaine de la compétition

Par Aurélien Macedo
4 min.
Les joueurs du Pays-Bas célèbrent le but de Memphis Depay @Maxppp

Alors que la France a terminé sa préparation pour l’Euro 2024, ses futurs adversaires arrivent aussi à la fin de leurs gammes. L’occasion d’avoir un premier avis des prochains concurrents des Bleus.

Accrochée par le Canada (0-0) hier après avoir battu le Luxembourg (3-0) quelques jours auparavant, l’équipe de France a terminé sa préparation en vue de l’Euro 2024. Deux matches assez moyens sans pour autant être catastrophiques qui n’offrent pas beaucoup de renseignements sur ce que produiront les Bleus durant la compétition. Débutant la compétition le lundi 17 juin contre l’Autriche avant d’affronter les Pays-Bas le vendredi 21 juin et la Pologne le mardi 25 juin, la sélection coachée par Didier Deschamps aura trois matches de haut niveau pour commencer le tournoi. Devant assumer leur statut de finalistes de la dernière Coupe du monde, les Tricolores ont été passés au crible par leurs adversaires, mais ont aussi désormais de nouvelles indications sur les trois équipes qui lanceront leur Euro 2024.

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L’Autriche en confiance

Premier adversaire de la France, l’Autriche maintient une bonne dynamique depuis l’arrivée de Ralf Rangnick à sa tête. Excellente depuis de nombreux rassemblements avec des victoires contre l’Allemagne en novembre dernier (2-0) et la Turquie en mars dernier (6-1), l’Autriche a affronté deux participants à l’Euro pour un bilan positif. Une victoire 2-1 contre la Serbie et un match nul 1-1 contre la Suisse qui font que l’Autriche compte une seule défaite sur ses 16 derniers matches.

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«Je pense que l’Autriche est sous-cotée et dispose de très bons joueurs comme Danso, Sabitzer, Alaba (finalement forfait) par exemple. On avait eu du mal là-bas, on s’était fait secouer. De l’ambition certes et aussi beaucoup d’humilité par rapport à nos adversaires. L’Autriche était dans le groupe de la Belgique, n’a perdu qu’un match et n’a fini qu’à un point des Belges. Il faudra être performant et ce sera notre premier adversaire» avait notamment déclaré l’adjoint du sélectionneur Guy Stéphan au moment du tirage au sort. Si l’optimisme est de mise du côté de l’Autriche, le sélectionneur Ralf Rangnick a tenu à tempérer les ardeurs après le match plus compliqué face aux Suisses (1-1) : «si nous jouons comme nous l’avons fait ici en première mi-temps contre la France, ce sera amer. Ensuite, nous n’aurons aucune chance.»

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Les Pays-Bas compétitifs, mais dans le flou

Deuxième adversaire des Tricolores dans cette compétition, les Pays-Bas alternent le chaud et le froid. Battus deux fois par la France (4-0 et 2-1) lors des qualifications, les Oranjes sont capables de dérouler face à l’Écosse (4-0) et le Canada (4-0), mais ont aussi chuté contre l’Allemagne (2-1) en mars dernier. Affrontant ce lundi l’Islande, les joueurs de Ronald Koeman ont d’ailleurs multiplié les expérimentations au cours de la préparation. Se destinant vers un 3-5-2, les Pays-Bas se cherchent et certains cadres ont encore du mal à l’instar de Xavi Simons. Les critiques sont toujours présentes même si la récente victoire contre le Canada a fait du bien.

En conférence de presse, Ronald Koeman a salué ce retour à l’optimisme : «je pense que nous sommes critiques. C’est permis et cela doit être fait. C’est moi aussi. C’est aussi bien que si vous gagnez contre le Canada, vous entendiez dire que la fièvre orange augmente. C’est parfois étrange, car il ne s’agit que d’un seul match. C’est à nous de réaliser ce que nous voulons et pensons. Ensuite, nous verrons jusqu’où nous pouvons aller […] Nous avons beaucoup de bons joueurs. Peut-être que par rapport à certains pays, il y a moins de choix au plus haut niveau. Mais le groupe que nous avons aujourd’hui est tout simplement une équipe de grande qualité. Je pense qu’il faut jouer plus de matches pour cela, également à un niveau plus élevé contre des adversaires encore plus forts. C’est ce que nous recherchons», a-t-il poursuivi. Cela tombe bien, des rivaux compétitifs ce n’est pas ce qu’il manquera aux Oranjes lors de cet Euro 2024.

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La Pologne minée par les blessures

Enfin la Pologne qui est le dernier adversaire des Bleus semble monter en puissance. Qualifiés de justesse pour l’Euro 2024, les Aigles Blancs ont su se défaire de l’ère Fernando Santos où l’équipe était en perdition. Vendredi dernier contre l’Ukraine, la Pologne s’est imposée 3-1 contre une équipe qui avait tenu tête à l’Allemagne. Un bon brin de confiance avant de croiser le fer ce lundi contre la Turquie. Une victoire qui a d’ailleurs eu lieu sans certains titulaires comme Robert Lewandowski qui a débuté sur le banc ou Wojciech Szczesny qui a cédé sa place dans les buts à Lukas Skorupski.

Perdant sur blessure Arkadiusz Milik pour le tournoi, le sélectionneur fait face à de nombreux pépins physiques. Taras Romanczuk, Nicola Zalewski et Jakub Kiwior sont passés à l’hôpital pour des examens, Sebastian Walukiewicz, Michal Skóraś et Bartosz Salamon sont également touchés. Six joueurs hors du coup pour l’entraînement collectif et qui rend la situation compliquée pour Michał Probierz. Minée par les blessures, la Pologne risque de ne pas arriver dans les meilleures dispositions pour la compétition.

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