Coupe du monde 2022 : le nouveau fiasco de la Squadra Azzurra choque la presse italienne
Surprise par la Macédoine du Nord en demi-finale des barrages pour la Coupe du monde, l'Italie n'ira pas au Qatar. Un véritable choc pour le champion d'Europe en titre qui fait une croix sur un second Mondial consécutif.
C'est difficile à croire et pourtant il va bien falloir s’y faire. Le champion d'Europe ne sera pas de la grand-messe mondiale du football au Qatar en 2022. L'Italie a été battue hier à Palerme en demi-finale des barrages par la modeste Macédoine du Nord (1-0). Elle ne disputera pas le choc tant attendu face au Portugal, vainqueur quant à lui de la Turquie (3-1). Un véritable fiasco qui choque tout un pays, à nouveau meurtri par une seconde absence consécutive dans un Mondial. Ce matin de l'autre côté des Alpes, on se réveille avec un sacré mal de crâne...
«La nuit cauchemardesque de Barbera» s'indigne Sky Sport Italia, faisant référence au petit stade de Palerme dans lequel s'est déroulée la rencontre. «Comme en 2017, l'Italie ne parvient pas à se qualifier pour la Coupe du monde. Dans un Renzo Barbera à guichets fermés, l'équipe championne d'Europe de Mancini s'est inclinée 1-0 face à la Macédoine, condamnée par un but de l'ancien Palermitain Trajkovski à la 92e minute. Du rêve au cauchemar», relate le média dont le titre «Incroyable, l'Italie toujours absente de la Coupe du Monde» barre encore la une.
L'Italie n'en croit pas ses yeux
La Squadra Azzurra est tombée de très haut hier soir. Malgré une énorme domination, elle n'a pas su prendre à défaut une défense combative et déterminée. Seul Marco Verratti est à peu près épargné par la presse locale. Le Corriere della Serra accuse lui un «entraîneur nerveux, un Immobile irritant et un Donnarumma surpris sur le but.» «C'est un enfer» juge le journal, tandis que Tuttosport peine à croire à ce qu'il s'est passé hier soir en Sicile, rappelant le cri d'un certain Paul Le Guen au Camp Nou : «NOOOOOOOOO».
Le public ne tardera pas à trouver les coupables de ce nouvel échec aussi. Jorginho, auteur de deux penaltys très importants manqués durant les qualifications, en prendra sans doute pour son grade. Il est aussi question de l'avenir de Mancini, même s'il est soutenu par sa fédération et par ses joueurs. «Encore une année zéro. Avec ou sans Mancini il y aura du changement avec les jeunes», lâche la Gazzetta dello Sport, mettant en avant la nouvelle génération qui doit prendre le relais d'une équipe championne d'Europe mais incapable de se qualifier pour une Coupe du Monde.
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