FC Barcelone : la sortie médiatique remarquée de Ronald Koeman
Déjà sous pression, le coach batave a vécu une soirée compliquée avec le triste match nul concédé par son équipe contre Grenade, à domicile (1-1). Et ce ne sont pas ses propos tenus en conférence de presse qui vont arranger les choses.
Sur la sellette depuis le cinglant revers concédé au Camp Nou face au Bayern Munich en Ligue des Champions (0-3), Ronald Koeman vit des jours difficiles en Catalogne. Publiquement remis en question par Joan Laporta, avant que ce dernier ne fasse machine arrière pour calmer le jeu, le Batave sait que son avenir chez les Culés s’écrit en pointillés.
La direction blaugrana a beau avoir démenti l’information, la presse locale maintient que l’entraîneur du Barça a trois matches pour sauver sa peau. Et la rencontre d’hier soir face à Grenade était la première. Si ses protégés jouent les deux autres rencontres à suivre comme ils ont joué celle d’hier, Koeman ne sera bientôt plus l’entraîneur du club.
Menés dès la deuxième minute par les Andalous, les partenaires de Memphis Depay ont ramé durant tout le match avant d’être sauvés miraculeusement par un but d’Araujo à la 90e minute. Au classement de la Liga, le Barça compte un match en moins que ses rivaux, mais il pointe au septième rang avec déjà cinq points de retard sur le Real Madrid. Forcément très attendu par les médias, Ronald Koeman a tenté de se justifier.
Le «tiki-taki» fait causer
« Ça dépend aussi du style de joueurs qui nous manque, à savoir des joueurs qui font des différences en individuel. Regardez la liste des joueurs convoqués : nous avons fait ce que nous devions faire. Il n’y a pas de joueurs pour faire du « tiki-taki » », a-t-il déclaré. Le « tiki taki », une petite erreur que tous les médias espagnols ont soulignée. « Il faut jouer avec notre style, mais si le match demande du changement, il faut le faire. [...] Le Barça d’aujourd’hui n’est plus le Barça d’il y a huit ans. Nous jouons à notre façon, mais nous n’avons pas de vitesse sur les côtés, parce que Coutinho repique dans l’axe, Demir ne prend pas trop la profondeur… c’est comme ça. Avec Ansu et Dembélé, c’est différent, mais ils ne sont pas là, il faut trouver des alternatives. »
Privé de ses deux fusées, mais aussi de Sergio Agüero, Jordi Alba, Pedri et de Martin Braithwaite, Koeman doit, il est vrai, composer avec un effectif décimé pour sauver sa peau. La tension est donc plus que palpable puisque, s’il a refusé de répondre aux questions sur son avenir, le Hollandais a tout de même affiché un certain agacement. « Je vais m'arrêter là parce que j'ai l'impression que je dois me justifier sur tout. » Ambiance.
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