PSG : Daniel Riolo dézingue Nasser Al-Khelaïfi
C’est désormais un secret de polichinelle : le Paris Saint-Germain veut être propriétaire du Parc des Princes. Mais face au refus d’Anne Hidalgo, maire de Paris, Nasser Al-Khelaïfi a réaffirmé ce jeudi soir que le club parisien allait quitter son enceinte historique et qu’il souhaitait construire un nouveau stade d’ici « 3-4 ans ». « On est en France, mais on joue aussi en Europe. On dispute chaque année la Ligue des champions. Si on veut être au même niveau que les autres clubs en Europe, et sur le fair-play financier… On a besoin de notre stade. On n’a pas d’autres solutions », avait-il déclaré sur RMC. Des propos qui n’ont pas convaincu Daniel Riolo. L’éditorialiste a critiqué les propos du président du PSG, quelques heures après son intervention, toujours chez RMC.
« Ce qu’il dit est évidemment faux, ce n’est pas une question de vie ou de mort. S’ils ont planté les droits télé, c’est leur faute à eux tous (les présidents des clubs français). Quand il parle de "vie ou de mort", il lui faut de l’entrée d’argent par la billetterie et par ce que peut apporter un grand stade. S’il s’est embrouillé avec la mairie de Paris, c’est lui. Il y avait un plan pour faire des travaux (au Parc), il existe encore. Et surtout, surtout, surtout, il va se brouiller définitivement avec une base (de supporters du PSG). Quand tu te brouilles avec une base, pour aller reconstruire une autre base et viser 60 ou 70 000 personnes dans un stade, dans les matchs de C1… Comment tu vas remplir ton stade que tu vas aller construire à 20-30 bornes de Paris, où tu n’as pas encore le terrain, tu n’as pas encore les routes, tu n’as pas encore les transports pour y aller ? Si tu ne changes pas de politique, puisque tu as dit désormais que tu veux une politique profil bas, a lâché Riolo, qui pense qu’une fenêtre sera ouverte dans moins de deux ans pour que le PSG rachète le Parc. En 2026, lors des prochaines élections municipales, les portes peuvent s’ouvrir. Ça ne sert à rien d’aller mettre un pressing de malade, puisque a priori, Anne Hidalgo va passer la main. »