Ligue 2 : l’énorme coup de gueule de beIN Sports

Par Maxime Barbaud
2 min.
Florent Houzot, directeur de beIN Sports @Maxppp

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la reprise de la Ligue 2 par beIN Sports est chaotique. Les supporters manifestent contre la tenue des matchs le vendredi soir à 19h, alors qu’il était prévu dans l’appel d’offres un multiplex le samedi à 20h. Ce n’est pas tout. La dernière rencontre par journée décalée au lundi (20h45) fait elle aussi l’objet de contestations. Des groupes de supporters ont déployé des banderoles avant d’avoir recours à des actions de plus grandes envergures. Outre des jets de fumigènes sur la pelouse et des matchs interrompus, certaines équipes de beIN ont directement été attaquées dans les stades. Du matériel a même été dégradé, alors que les diffusions font régulièrement l’objet de laser pointé en direction des caméras. C’en est trop pour Florent Houzot, le directeur de la chaîne qatarie. Ce dernier a poussé un gros coup de gueule dans le magazine Challenges. Il met en cause différents acteurs et leur demande une réaction immédiate.

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«Il faut que les clubs assument. beIN était le seul diffuseur. L’image et l’investissement de beIN sont salis. Les supporters agressent avec des lasers nos cadreurs et nos commentateurs. La position est claire et nette, le multiplex avec sept matchs le samedi soir, ce ne sera pas possible. On est clair et honnête, notre catalogue est riche, nous n’avons pas assez de chaînes. Avec 40 millions, on veut la programmation qu’on souhaite», s’indigne-t-il rappelant que beIN a obtenu les droits pour la période 2024-2029. Il ne fera en revanche pas un pas en direction des supporters. «On peut débattre éventuellement du lundi, mais le vendredi soir, on ne peut pas dire que ce ne soit pas le week-end. Je regrette que les clubs ne soutiennent pas plus beIN, de façon plus claire, alors que parfois droits TV plus de 50% de leur budget.» Enfin, Houzot en veut aux députés ayant appelé le gouvernement à revenir sur la grille originale et appelle à une plus grande sévérité. «On est sur du pénal, c’est grave, ce n’est pas seulement des banderoles dans les stades. On souhaite retrouver le plus vite possible un climat de sérénité. On ne fera prendre aucun risque à nos commentateurs et nos cadreurs. Quand vous êtes visés, vous ne savez pas qui peut vous attendre. Notamment vu la violence sur les réseaux sociaux. On est chez les fous.»

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