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L’Espagne se moque d’Adrien Rabiot et de l’Équipe de France

Les Espagnols se lâchent complètement après la victoire de la Roja face à la France. Et c’est surtout Adrien Rabiot qui est pris pour cible.

Par Max Franco Sanchez
2 min.
Lamine Yamal face à Adrien Rabiot @Maxppp

« Je pense que Lamine Yamal a montré que c’est un joueur qui sait gérer le stress, il a beaucoup de qualités. Il a montré qu’il pouvait jouer, on sait de quoi il est capable et qu’il a la tête froide. Logiquement, c’est peut-être un peu difficile de jouer une demi-finale, mais cela dépendra de notre capacité à lui mettre la pression. Nous voulons sortir Lamine Yamal de sa zone de confort, s’il veut jouer une finale, il devra faire plus de choses que ce qu’il a fait jusqu’ici ». Les propos d’Adrien Rabiot sur la pépite barcelonaise avaient beaucoup fait parler. Bien qu’élogieux dans l’ensemble, cette dernière phrase a fait le tour des médias espagnols et des réseaux sociaux…

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Et comme souvent, ce genre de déclaration est vite revenue frapper de plein fouet son expéditeur. Lamine Yamal a inscrit un superbe but, et a été élu homme du match par l’UEFA et par notre rédaction. A la fin du match, devant les caméras de la télévision espagnole, le numéro 19 a adressé un message qui était clairement destiné à l’ancien du PSG : « parle, parle ».

Rabiot prend cher

D’autres ont aussi pris la parole pour se moquer du joueur, qui n’a pourtant pas été le pire joueur français ce soir, loin de là même. Pedro Porro, joueur espagnol de Tottenham, s’est lâché sur Rabiot sur son compte X : « il manquait une chose à Lamine oui, marquer un tel golazo dans ta face à 16 ans ». Le quotidien Marca se lâche aussi : « bonjour Rabiot, je m’appelle Lamine Yamal, j’ai 16 ans et je n’ai peur de rien ». Mundo Deportivo y va aussi de son titre : « le golazo de Yamal dans la face de Rabiot ».

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Si Rabiot est celui qui prend le plus cher, il n’est pas le seul… « Mbappé, sans masque pour mieux voir le but de Yamal », rajoute le média dans un autre article. Dans un article publié sur le quotidien AS, l’éditorialiste Tomas Roncero se prête à une métaphore culinaire : « la tortilla espagnole avait beaucoup plus d’oeufs (comprendre couilles) et de saveur que l’omelette française fade de Deschamps ». Dans un autre article du média, on s’en prend à Deschamps : « la France était l’équipe dominante en Europe ces dernières années, mais elle méritait des reproches sur son jeu peu reluisant, misant sur le physique et la prudence plutôt que sur la classe et l’attaque, malgré des joueurs offensifs excellents. C’était nécessaire que l’Espagne gagne pour ça : pour donner tort à Deschamps ». Difficile de ne pas être d’accord avec ça…

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