Florian Maurice défend son premier mercato au Stade Rennais et Jérémy Doku
Directeur sportif du Stade Rennais depuis quelques mois, l’homme fort du mercato du club breton Florian Maurice défend ses débuts face aux critiques récentes.
Le Stade Rennais va mieux. Les hommes de Julien Stéphan viennent d’enchaîner trois succès consécutifs en Ligue 1, remontant à la 5e position au classement. Une bouffée d’air frais après une série de huit matches sans victoire toutes compétitions confondues. Un passage à vide pendant lequel les critiques ont fusé sur la gestion de l’effectif et du dernier mercato estival.
Florian Maurice, directeur sportif du club breton, n’a pas oublié. Dans les colonnes de Ouest-France, le dirigeant rennais, ravi du rebond de ses troupes, a répondu, sans détour. «C’est toujours la même chose quand les résultats ne sont pas au rendez-vous, on a vite fait de taper sur le recrutement. C’est quelque chose que je connais depuis dix ans, ça ne me touche pas. J’ai confiance dans ce que je fais, dans l’entraîneur pour développer les joueurs qui sont arrivés. Je n’ai jamais eu de doute sur le fait que ces joueurs puissent s’imposer. Les joueurs ne signent pas pour trois ou quatre mois, mais pour trois ou quatre ans», a-t-il d’abord lâché.
On ne touche pas à Doku !
Mais il ne s’est pas arrêté en si bon chemin, prenant à parti les détracteurs de Jérémy Doku (18 ans), recrue la plus chère de l’histoire du club, arrivé cet été en provenance d’Anderlecht pour 26 M€. «On a osé taper sur Jérémy Doku, né en 2002, qui est arrivé le 5 octobre et qui a joué le surlendemain avec des joueurs dont il ne connaissait pas les prénoms ! Aujourd’hui, il s’intègre petit à petit. Il a récupéré son appartement il y a une semaine. On est toujours très pressé avec les recrues, mais moi, je sais que pour certains, il faut trois, quatre, cinq, six mois. Et j’ai l’exemple de Rai à Paris ou de Juninho à Lyon, où il a fallu un an avant qu’ils soient performants», a-t-il souligné.
L’ancien pensionnaire de l’Olympique Lyonnais demande donc de la patience pour que l’attaquant international belge (21 matches toutes compétitions confondues - 2 passes décisives) et les dernières prestations des siens lui donnent pour l’heure raison. Il entend d’ailleurs ne pas spécialement retoucher le groupe à disposition de son entraîneur cet hiver, satisfait du retour en grâce de Mbaye Niang.
En savoir plus sur