Ligue des Champions

Ligue des Champions : le Real Madrid l’emporte dans la souffrance à Naples, Mathys Tel offre la victoire au Bayern contre Copenhague

Le Real Madrid est allé chercher la victoire sur la pelouse de Naples (3-2), pendant que le Bayern a aussi pris les trois points à Copenhague (2-1). En revanche, Manchester United s’est incliné à la maison face à Galatasaray (3-2).

Par Max Franco Sanchez
5 min.
Vinicius Junior contre Naples @Maxppp

Cette deuxième journée de Ligue des Champions nous offrait de belles rencontres pour la tournée du soir, après la victoire de la Real Sociedad contre Salzbourg (2-0) et la remontada de Braga chez l’Union Berlin (3-2). On avait forcément ce joli choc entre Naples et le Real Madrid en terres italiennes. Le champion d’Italie face au club le plus titré en Ligue des Champions, de quoi mettre l’eau à la bouche à bien du monde. Carlo Ancelotti misait notamment sur Vinicius Junior et Rodrygo en pointe, alors qu’Eduardo Camavinga était aligné en tant que latéral gauche une nouvelle fois. La rencontre démarrait sur un beau rythme. Et relativement vite, l’équipe locale prenait le meilleur sur les Merengues. Sur un corner napolitain, Kepa signait une sortie un peu approximative, et Natan expédiait le ballon sur la barre. Il revenait sur Ostigard qui, de la tête, devançait tous les défenseurs madrilènes et propulsait le cuir au fond (1-0, 19e).

La suite après cette publicité

La joie des Italiens allait cependant être de courte durée. Alors que les Madrilènes reprenaient peu à peu le dessus, c’est l’inévitable Vinicius Junior qui, servi par Bellingham, plaçait parfaitement le ballon poteau opposé pour égaliser (1-1, 27e). Quelques minutes plus tard, c’est l’Anglais qui faisait trembler les filets après une superbe action individuelle (1-2, 34e). Il y avait tout de même encore danger pour les Madrilènes, et Kepa devait s’employer à fond pour sortir cette tête d’Osimhen (34e), rattrapant ainsi son erreur sur le but napolitain. Au retour des vestiaires, Naples allait bénéficier d’un petit coup de main du destin, puisque sur un contact entre Osimhen et Nacho, le ballon rebondissait sur la main du défenseur espagnol. L’arbitre sifflait pénalty, et Zielinski se chargeait de le transformer, avec une frappe à ras de terre qui touchait le poteau droit de Kepa avant de finir au fond (2-2, 54e). Le portier espagnol était pourtant parti du bon côté.

La partie s’enflammait, en faveur des Napolitains surtout, avec un Kvaratskhelia qui commençait à monter en puissance. Le Géorgien était dans tous les bons coups et obligeait Kepa à sortir, tant bien que mal, une frappe puissante des deux poings (58e). Les Madrilènes eux ne trouvaient pas vraiment de solutions pour se relancer, malgré une belle action conclue sur une tête de Bellingham non-cadrée (74e). Mais c’est quand le Real Madrid était dans le dur que Valverde a fait un petit miracle. Sur une tentative très lointaine, l’Uruguayen frappait fort, très fort. Le cuir touchait la barre, et rebondissait sur le dos d’un Meret malchanceux et franchissait la ligne (2-3, 78e). Dans le temps additionnel, Naples a mis la pression mais le Real Madrid a pu conserver son court avantage, remportant ainsi ses deux premiers matchs dans la plus prestigieuse des compétitions européennes.

La suite après cette publicité

Manchester United déjà dans le dur, Icardi décisif

Dans les autres rencontres du soir, il fallait noter le déplacement du Bayern à Copenhague. Et ce fut plus compliqué que prévu pour les troupes de Thomas Tuchel du côté du Danemark. Effectivement, les Munichois avaient le contrôle du ballon, offrant parfois certaines séquences de possession très longues. Mais ils n’étaient que très peu dangereux au final, n’ayant créé aucun réel danger pendant toute la première période. Et ce qui devait arriver arriva… En deuxième période, les locaux allaient ainsi frapper en premier. Après une contre-attaque rondement menée par Elyounoussi, ce dernier trouvait Claesson. Il frappait sur Kim, mais le ballon revenait sur Lerager qui, arrivé en force dans la surface, l’envoyait au fond sans pitié (1-0, 55e). Seulement, le Bayern n’allait pas mettre longtemps à égaliser, et depuis l’entrée de la surface, Musiala décochait une belle frappe croisée au ras du poteau, difficilement arrêtable (1-1, 66e). Et alors qu’on se dirigeait vers un nul, la pépite Mathys Tel plaçait un bon ballon au fond des cages après une manoeuvre de Muller dans la surface, offrant la victoire aux Bavarois (1-2, 83e).

De son côté, Manchester United avait un duel déjà important contre Galatasaray, après avoir perdu lors de son entrée en matière face au Bayern. La rencontre démarrait plutôt bien pour les Red Devils sur leur pelouse d’Old Trafford, puisque sur un bon centre de Rashford, Hojlund reprenait de la tête au deuxième poteau (1-0, 17e). Le plus dur était fait… Ou du moins, c’est ce qu’on pouvait penser. Effectivement, les troupes d’Erik ten Hag allait vite être refroidies par un ancien de la maison, Wilfried Zaha. L’Ivoirien, dans la surface mancunienne, signait un joli ciseau, aidé par la passivité de la défense adverse (1-1, 23e). Dominateurs, les Red Devils devaient tout de même attendre cette 67e minute pour reprendre les devants. Lancé en profondeur, Hojlund signait son doublé après une longue course du milieu de terrain jusqu’à Muslera, qu’il battait d’un joli piqué (2-1). Mais là aussi, Galatasaray a su réagir. Après une belle action collective, Turkoglu se retrouvait seul face à Onana qu’il crucifiait (2-2, 71e). Derrière, après une mauvaise relance du gardien mancunien, Casemiro fauchait Mertens. Double peine : deuxième jeune, donc expulsion, et penalty (76e). Mais heureusement pour la bande de Varane, Mauro Icardi loupait le penalty, ne cadrant pas (78e).

La suite après cette publicité

L’Argentin se rattrapait en revanche très bien quelques minutes plus tard, remportant un mano a mano avec Onana suite à un errement défensif incompréhensible des Red Devils (2-3, 81e). Une bien mauvaise opération pour Manchester United, déjà dernier du groupe A avec 0 point. Dans le groupe du RC Lens, Séville se déplaçait chez le PSV. Un match assez équilibré et riche en occasions, avec une équipe de Séville assez malheureuse, avec un but annulé qui va faire parler et une frappe sur la barre d’En-Nesyri en deuxième période, entre autres. C’est Gudelj, après une remise de la tête de Sergio Ramos, qui inscrivait le but de la victoire pour les Andalous. Si l’ancien Sévillan Luuk de Jong égalisait sur penalty (1-1, 84e), mais dans la foulée, En-Nesyri remettait les Andalous devant (1-2, 87e). Ce n’était pas fini, et Tete, au deuxème poteau après un cafouillage sur coup-franc, égalisait (2-2, 90e+4). L’Inter a pour sa part surclassé Benfica, même si cette victoire sur le petit score de 1-0 ne reflète pas forcément le scénario d’un match surdominé par les Milanais. Trubin a par exemple sorti bon nombre d’arrêts, et le score aurait pu facilement être de 3 ou 4-0. Marcus Thuram avait inscrit le seul but de la partie à l’heure de jeu, après un beau service en retrait de Dumfries.

La suite après cette publicité

En savoir plus sur

La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier