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Coupe du Monde 2018 : la grosse mise au point de Didier Deschamps

Il y a exactement quinze jours, l’équipe de France était sacrée championne du Monde grâce à sa victoire en finale du Mondial 2018 contre la Croatie. Interrogé depuis par les médias de l’Hexagone, Didier Deschamps a cette fois-ci pris le temps de parler à la presse allemande et plus particulièrement Kicker. L’occasion de revenir sur les critiques notamment.

Par Constant Wicherek - Tom Monegier
3 min.
Le sélectionneur des Bleus est notamment revenu sur le facteur chance. @Maxppp

Le temps passe mais le souvenir reste toujours le même. Quinze jours en arrière, l’équipe de France devenait championne du Monde en Russie avec une victoire en finale contre la Croatie (4-2). Ce dimanche 15 juillet reste et restera dans les mémoires de tout le peuple français. Depuis ce sacre, les Bleus ont été sollicités pour revenir sur la compétition. Dans les médias français, Didier Deschamps et ses joueurs ont beaucoup parlé. Et deux semaines plus tard, le sélectionneur tricolore s’est exprimé lors d’un entretien accordé à Kicker, à quelques semaines d’un match amical contre l’Allemagne (6 septembre). Le technicien de 49 ans, d’abord interrogé sur les matches de cette Coupe du Monde 2018, a ensuite été amené à parler des critiques à son égard.

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Et comme précédemment, Didier Deschamps a répondu franchement. «Je les ai enregistrés, surtout après le premier match (contre l’Australie, Ndlr). Mais je m’en fichais. En Russie, j’ai vécu dans une bulle, comme coupé du monde, dans une submersion avec le staff, qui a fait un excellent travail, et l’équipe. J’étais totalement calme et serein. Maintenant, je ne veux pas de cartes postales, payer des factures… mais certaines critiques m’ont fait sourire. Entre-temps, plusieurs se sont excusés. J’accepte généralement la critique, mais il y a une frontière. Si elle est dépassée, il n’y a pas de retour en arrière pour moi», a lâché l’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille (2009-2012). Mais Deschamps ne s’est pas arrêté là, et a aussi évoqué un autre sujet.

Pour Deschamps, la chance a tourné

Durant cette Coupe du Monde en Russie, le facteur chance a en effet souvent été soulevé au sujet de l’équipe de France, entre le groupe des Bleus ou encore la blessure d’Edinson Cavani avant le quart de finale contre l’Uruguay. Et Didier Deschamps a tenu à rappeler qu’il n’y était pour rien : «vous avez de la chance une fois, alors cela arrive souvent par hasard. Mais si vous la répétez à ce niveau, il y a beaucoup de travail derrière. Je n’ai eu aucune influence sur le tirage au sort du groupe, ni pour la blessure d’Edinson Cavani ou la suspension de Thomas Meunier en demi-finale. C’était simplement des circonstances. Je n’ai pas eu de chance dans la finale de l’Euro quand André-Pierre Gignac a frappé le poteau dans les arrêts de jeu. De telles estimations, je les prends avec humour, de telles estimations me font sourire, mais elles n’ont rien à voir avec la réalité.»

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Et justement sur le cas de la suspension de Thomas Meunier pour la demi-finale contre la Belgique, remportée 1-0 par les Bleus, le sélectionneur français a donné son avis sur le fait que certaines personnes pensaient que les Diables Rouges avaient mieux jouer sur la pelouse du stade de Saint-Pétersbourg. Questionné sur ce qu’il avait à répondre, DD s’est montré très clair. «Que le champion du monde est meilleur que les autres. Même si nous avons souffert contre la Belgique, nous nous sommes finalement imposés avec notre qualité. Le 1-0 n’est pas tombé du ciel. Peut-être que nous aurions pu faire mieux, nous ne contrôlions pas toujours tout. Mais nous avons remporté notre deuxième étoile avec 14 joueurs qui étaient à leur première Coupe du Monde. Onze de nos 14 buts ont été marqués en phase à élimination directe, quatre en finale. Je suis fier d’avoir établi ce groupe qui a souvent souffert face à leurs adversaires. Avec "l’efficacité chirurgicale", comme l’a appelé mon assistant Stephan», a-t-il analysé. Didier Deschamps a donc mis fin au débat.
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