Élections à la LFP : John Textor dénonce les méthodes de Vincent Labrune !

Par Matthieu Margueritte
2 min.
@Maxppp

Le président des Gones fait partie de ceux qui n’ont pas voté en faveur de Vincent Labrune. Et l’Américain n’a pas apprécié la façon de faire du boss de la LFP.

Cyril Linette n’a pas réussi à faire tomber Sa Majesté Vincent Labrune. Vainqueur de l’élection présidentielle de la LFP avec 85% des suffrages (14 voix contre 2), l’ancien patron de l’Olympique de Marseille rempile pour un deuxième mandat jusqu’en 2028. Mais sa victoire ne fait pas vraiment l’unanimité. Si une bonne partie des présidents de club ont publiquement félicité Labrune pour son sacre, les observateurs, eux, rient jaune.

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La raison est toute simple : Labrune et la LFP sont accusés d’avoir biaisé l’élection. Une élection qui aurait d’ailleurs été scellée bien avant sans l’intervention de la ministre des Sports pour remettre Linette en course. Ce soir, le boss de l’Olympique Lyonnais, John Textor, ne s’est d’ailleurs pas gêné pour contester la façon de faire de Labrune, alors que ce dernier pavanait en se disant heureux de la victoire du « processus démocratique ».

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« Je n’ai pas vu une démocratie »

« J’ai beaucoup entendu parler de démocratie aujourd’hui. En tant qu’Américain, ce n’est pas une démocratie que je reconnais vraiment… Je ne pense pas que ce soit un processus démocratique. Je pense que l’élection a tenté de se faire avec un seul candidat il y a deux semaines… », a-t-il confié à L’Équipe, avant d’en rajouter une couche et de dénoncer une élection dont le résultat était, selon lui, joué d’avance.

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Déçu de ne pas avoir eu le temps d’écouter davantage Linette, Textor regrette de ne pas avoir pu étudier toutes les options possibles avant de voter. L’occasion pour lui de faire d’ailleurs un parallèle entre le chaos politique du Venezuela orchestré par le président Maduro et les élections de la LFP. « C’était une version sportive du Venezuela… Je n’ai pas vu une démocratie. Mais maintenant, c’est fait, il est président et on est derrière lui. Même si on sait bien que la décision d’aujourd’hui était actée bien avant le vote. » À bon entendeur…

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