van Wolfswinkel répond aux critiques et lance un message à l’ASSE
Malgré des débuts contrastés, Ricky van Wolfswinkel aimerait bien s’inscrire dans la durée à l’AS Saint-Étienne.
Un pari. Cet été, en accueillant Ricky van Wolfswinkel (25 ans) en prêt, l’AS Saint-Étienne a tenté un coup, l’international néerlandais (2 sélections) sortant d’une saison difficile en Premier League, à Norwich. « Je n’ai pas apprécié cette année passée en Angleterre mais je ne pense pas pour autant que cela a freiné ma carrière. J’ai été blessé, je n’ai pas pu montrer toutes mes qualités. Je ne jouais pas toutes les semaines. En plus, l’équipe ne pratiquait pas un bon football. On apprend beaucoup quand on réussit. Mais peut-être qu’on apprend encore plus quand on traverse une mauvaise période. C’est qui s’est passé. J’en suis sorti renforcé mentalement. Cela m’a permis de cibler pas mal de choses que je dois faire différemment », a-t-il d’ailleurs raconté dans les colonnes du Progrès.
Aujourd’hui, chez les Verts, le buteur court toujours après son meilleur niveau. «Un joueur n’est jamais à 100 %. Mais je sens que je m’en approche. Je suis en forme, je joue bien. Même si on peut toujours progresser. Sur le plan personnel, je reste le même. Question football, je m’améliore chaque semaine. (…) Je viens d’arriver à l’ASSE. J’essaye déjà de m’y faire une place, de jouer de mon mieux», a-t-il expliqué. Avec 2 buts et 2 passes décisives en 11 apparitions en Ligue 1 (4 apparitions en Europa League par ailleurs), l’ancien pensionnaire du Sporting CP présente un bilan pour l’instant insuffisant, qui le place dans le viseur des critiques les plus dures parfois. Il s’en moque. «Je n’ai absolument aucune idée de ce qui peut être écrit sur moi, ni de ce qui a été dit ou pas à mon sujet. De toute façon, je ne lis pas les journaux et ne vais pas voir sur Internet. Mon quotidien c’est l’entraînement et les gens avec lesquels je travaille. Ce que les autres pensent n’a pas d’importance à mes yeux. Ce qui compte, c’est ce que le club, le coach et l’équipe attendent de moi», a-t-il lâché, satisfait de son adaptation.
«Dès la première seconde, je me suis senti à l’aise dans ce club. Il y a beaucoup de ferveur chez les fans. Sur le terrain, ça se passe bien. J’apprécie la façon dont on joue. Ça me plaît», a-t-il salué, affichant déjà clairement son envie de rester dans le Forez au-delà de cette saison. «Rester plus longtemps ? J’y pense sérieusement. J’aimerais même si je sais que les choses peuvent évoluer rapidement. Pour que ça arrive, je dois bien jouer, être important pour l’équipe. On verra en fin de saison mais je ne vois pas pourquoi j’aurais envie d’aller ailleurs. Hollande, Portugal, Angleterre, France, on a pas mal déménagé ces dernières années. Ma famille se sent bien ici. Les gens sont très sympathiques», a-t-il conclu. S’il veut convaincre l’ASSE de lever son option d’achat (estimée à 6 M€), Ricky van Wolfswinkel sait ce qui lui reste à faire. Marquer encore et encore.
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