FC Barcelone - PSG : Bradley Barcola, le facteur X d’un exploit retentissant !
De retour dans la peau d’un titulaire, mardi soir, lors de la victoire parisienne (4-1), synonyme de qualification pour le dernier carré de la Ligue des Champions, face au FC Barcelone, Bradley Barcola a une nouvelle fois prouvé l’immensité de son talent. Déjà très en vue lors de son entrée en jeu au Parc des Princes, l’ancien ailier lyonnais a cette fois-ci tout changé…
Si certains se demandaient encore comment Bradley Barcola (21 ans) a pu se faire, au fil des semaines, une place le onze de Luis Enrique, le transfuge de l’Olympique Lyonnais a profité d’une soirée ô combien importante pour rappeler sa légitimité. Sous les yeux de Randal Kolo Muani et Gonçalo Ramos, remplaçants au coup d’envoi de ce choc décisif, le numéro 29 parisien est en effet rapidement apparu comme l’élément offensif le plus dangereux, mardi soir, dans l’antre de Montjuïc. Percutant, insouciant et constamment disponible pour ses partenaires, il restera finalement l’un des grands artisans de cette qualification historique. Aligné dans le couloir gauche de l’attaque francilienne malgré une petite mise en place d’avant-match laissant imaginer qu’il allait débuter sur le côté droit, le gamin de 21 ans, crédité d’un 7 par la rédaction FM, n’a jamais semblé rattraper par l’enjeu.
Barcola a fait craquer la défense catalane !
Déjà décisif lors de son entrée en jeu au Parc des Princes - il avait remplacé Marco Asensio à la pause - Barcola s’est alors retrouvé dans tous les bons coups, notamment au cours du premier acte. Par des accélérations tranchantes et quelques transmissions inspirées vers Vitinha (3e) et Ruiz (10e), il a constamment cherché à déstabiliser la défense catalane. Peu avant la fin de la première demi-heure de jeu, l’international Espoirs français aurait d’ailleurs pu être récompensé de ses efforts par une passe décisive si Marc-André Ter Stegen ne s’était pas montré impérial face à Mbappé (28e). Qu’importe sa récente lésion à l’ischio-jambier gauche qui l’avait tenu écarté une vingtaine de jours. Qu’importe l’ouverture du score de Raphinha (12e), plaçant le PSG un peu plus dos au mur, le droitier d’1m82 n’avait qu’une idée en tête : se qualifier. «On s’était dit qu’on voulait gagner, qu’on venait pour gagner, on a beaucoup travaillé pendant la semaine, la tactique, on était prêt et on a fait ce qu’on devait faire», confiait-il, à ce titre, en zone mixte.
Une ambition claire que l’intéressé a donc cherché à transposer lors de ses 76 minutes passées sur le terrain (remplacé par Kang-In Lee en fin de match). De plus en plus complice avec Nuno Mendes, coupable d’un début de match raté, l’ancien Lyonnais faisait finalement basculer cette double confrontation. Lancé en profondeur par le latéral portugais des Rouge et Bleu, celui qui vivait son premier quart de finale de Ligue des champions pour sa deuxième saison professionnelle déposait Ronald Araujo, contraint de commettre l’irréparable. Jusqu’alors parfait dans ses interventions, le défenseur uruguayen s’agrippait au Parisien à l’entrée de la surface et laissait finalement ses coéquipiers à dix (29e). Un terrible coup dur que les Culers allaient logiquement payer. Dembélé, Vitinha puis Mbappé par deux fois profitaient ainsi de cette infériorité numérique pour envoyer le club de la capitale dans le dernier carré de la compétition.
Un rendement impressionnant depuis son arrivée…
«C’est une fierté, comme je l’ai dit on a beaucoup travaillé on voulait vraiment gagner ce match et on l’a fait de la meilleure des manières. La clé ? Je pense que c’était de mettre l’intensité que nous n’avions pas mis à l’aller même dans la tête on était mieux donc il y avait tout pour gagner. On a un vrai collectif cette saison on travaille tous ensemble offensivement comme défensivement et je pense que quant on joue comme ça on est inarrêtable», analysait par ailleurs le numéro 29 parisien, comblé d’une telle issue. «C’était exceptionnel on a eu beaucoup de soutien des supporters même après la défaite donc c’était comme ça qu’il fallait les remercier on a montré qu’on avait un bon état d’esprit ils ont été avec nous du début à la fin. On était obligé de fêter ça avec eux. J’ai fait le contrôle antidopage donc je n’ai pas pu savourer mais je pense qu’ils (mes coéquipiers, ndlr) ont bien pu profiter et qu’ils étaient tous très contents».
Auteur d’une très belle prestation sur le front offensif, à l’image de son caviar déposé du gauche (son mauvais pied) pour l’égalisation de Dembélé (40e), il s’est en revanche montré plus discret au retour des vestiaires. Moins trouvé aux abords de la surface adverse, Barcola a cependant prouvé qu’il était aussi capable de briller par son impact défensif. Plus que ses trois ballons récupérés et ses efforts à répétition, c’est bien ce sauvetage décisif dans les pieds de Ferran Torres qui restera ainsi gravé dans les mémoires (63e). Un geste salvateur permettant aux Parisiens de conserver deux buts d’avance et leur qualification intacte. De quoi également donner un peu plus d’épaisseur à la copie rendue par le Franco-Togolais et confirmer que ce dernier, semble, aujourd’hui parfaitement épanoui dans ce collectif. «Je sais que j’ai fait un très bon choix en venant ici, à Paris, j’ai pas eu de doutes sur mon choix donc je suis vraiment content aujourd’hui et très fier d’être parisien et j’espère qu’on va aller le plus loin possible», avouait-il, à ce titre, avant de disparaître dans les couloirs reculés de Montjuïc. Le tout, avec le sentiment du devoir accompli.
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