Coupe du Roi

Coupe du Roi, Real Madrid : l’attaque pas très classe de Carlo Ancelotti

La Casa Blanca s’est qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe du Roi. Mais non sans mal.

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Carlo Ancelotti sur le banc du Real Madrid. @Maxppp

Hier soir, le Real Madrid disputait son premier match de l’année 2023. Il s’agissait du seizième de finale de Coupe du Roi face à la modeste équipe de Cacereño. Un club amateur entraîné par Julio Cobos. Et comme cela arrive parfois dans ce type de confrontation, la formation la plus huppée a eu toutes les peines du monde à se défaire de son modeste adversaire.

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Les Merengues ont ainsi remercié Rodrygo de leur avoir évité le pire à la 69e minute. Vainqueur 1-0, la Casa Blanca a eu chaud, mais elle continue son parcours. Sauf que le club madrilène a peut-être manqué de classe après la rencontre. Interrogé en conférence de presse, Carlo Ancelotti a en effet eu des mots très durs sur le terrain de Cacereño qui était effectivement difficile.

Le terrain de la discorde

« On ne peut pas jouer au football. Pour moi, ce n’est pas du football, c’est un autre sport. Un joli sport où les plus petites équipes peuvent se battre contre des équipes plus grandes. C’est bien pour les supporters, mais les fans ont aussi le droit de voir de beaux matches. » Des propos qui n’ont pas plu au coach adverse qui a donc répondu à l’Italien au micro de la radio Cadena SER.

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« Je pense que c’est justement du football. En plus, Ancelotti a de l’expérience, il a joué sur des terrains bien pires que le nôtre. Ça m’a surpris de le voir dire ça. Je vais vous dire quelque chose. Lors du tour précédent, Coria a joué contre la Real Sociedad sur ce même terrain et la Real a gagné 5-0. Leurs joueurs ont parfaitement su s’adapter, ça veut dire que le terrain est bon ou mauvais pour tout le monde. Je pense que, quand un terrain est en mauvais état, les équipes ayant des joueurs techniques n’ont besoin que d’une touche de balle pour contrôler le ballon alors que nous c’est trois. Ce ne sont pas des excuses. » C’est dit.

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