OM : le président de la commission de discipline tombe sur Longoria
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Trois jours après avoir rendu son verdict sur la suspension de Pablo Longoria, le président de la commission de discipline Sébastien Deneux s’est exprimé sur le sujet dans une interview accordée au Parisien. Abasourdi par la situation, le patron de la commission a rappelé que «le mot de corruption n’avait jamais été utilisé et martelé comme cela au cours d’une soirée. Ça n’excuse en rien mais à tête reposée, il faut bien se rendre compte qu’il était sans doute dans un mauvais moment. Le fait qu’il tape dans des meubles, dans des caisses ou je ne sais quoi, qu’il prenne la caméra… c’est un comportement lunaire. Il aurait dû se contrôler.»
Sébastien Deneux a tenu à souligner que l’ambiance délétère qui s’installait entre les clubs et l’arbitrage était problématique pour l’arbitrage français. «Il faut que tous les clubs réussissent à sortir de cette logique qui consiste à dire que toute décision litigieuse est un scandale et une injustice arbitrale. Ce n’est pas sérieux. Même chose quand j’entends dire que les petits clubs ne sont pas arbitrés comme les gros», a soupiré le patron de la commission depuis maintenant 16 ans. Tolérance zéro désormais pour les dirigeants en dehors de leur tribune ? «Je considère que les dirigeants, notamment les directeurs sportifs, n’ont rien à faire en bord tribune, a-t-il développé. Ils n’ont rien à y faire, même s’il y a des contre-exemples et des comportements irréprochables. Je pense à Laurent Nicollin à Montpellier, systématiquement sur le banc et avec lequel on n’a pas de difficultés. Malheureusement, je me demande s’il ne faut pas interdire de manière plus pérenne certains accès parce qu’il se passe toujours de quelque chose de négatif.»