Huis clos, dissolution… le coup de pression des autorités sur Bordeaux

Bordeaux navigue à vue. Le club a beau avoir redressé la barre en remontant à la 5e place dans son championnat de National 2, c’est surtout pour l’actualité liée à ses groupes de supporters qu’il y a suffisamment de raisons de s’inquiéter. La semaine dernière, de nouveaux incidents entre les Ultramarines et North Gate ont éclaté aux abords du Matmut Atlantique, avant la rencontre face à Saint-Brieuc, lorsque des membres du premier groupe ont tenté d’empêcher leurs homologues de pénétrer dans le stade. Une réponse au passage à tabac d’un jeune UB87 il y a deux semaines, dans un bar bordelais, et qui pourrait encore avoir de lourdes conséquences.

Comme l’explique France Bleu Gironde ce jeudi, les deux groupes de supporters ont jusqu’au 17 décembre pour conclure un accord de non-agression jusqu’à la fin de la saison, auquel cas Bordeaux se verra être sanctionné d’un huis clos pour son 32e de finale de Coupe de France face à Rennes, le 22 décembre, à domicile. Ce mardi, une réunion d’urgence s’est tenue entre la préfecture de la Gironde et la direction du club, afin de trouver une solution. Si les discussions ne donnent rien, c’est bien par la dissolution des deux collectifs que pourrait se régler ce problème. «Clairement, aujourd’hui, c’est sur la table», précise une source proche du dossier. France Bleu Gironde ajoute également que la possibilité de voir les Girondins évoluer au Matmut Atlantique, sans supporters, jusqu’à l’issue de l’exercice actuel, existe bien. Ce qui serait une véritable catastrophe pour le club, actuellement en redressement judiciaire. La balle est dans le camp des deux groupes.