Ligue 1

Que risque l’OM après les graves incidents en marge du choc contre l’OL ?

Ce dimanche a été entaché par l’annulation du choc OM-OL, entraîné par le caillassage du bus lyonnais par un groupe de supporters marseillais. Mais que peut risquer le club phocéen après ces graves incidents ?

Par Jordan Pardon
2 min.
Pablo Longoria en conférence de presse @Maxppp

Si ce dimanche soir avait tout pour s’apparenter à une belle soirée de football avec un Olympico en clôture de la 10e journée de Ligue 1, il a finalement été placé sous le signe de la bêtise humaine, une fois de plus, et toujours une de trop. Sur le chemin du trajet pour rejoindre le Vélodrome, le bus lyonnais a en effet été caillassé par un groupe de supporter marseillais.

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Deux vitres ont volé en éclat, avant de sérieusement blesser Fabio Grosso au visage, ainsi que son adjoint Raffaele Longo. Compte-tenu de l’état de santé des deux hommes ainsi que la position psychologique des joueurs rhodaniens, la LFP a logiquement acté le report sine die de la rencontre. Mais dans la mesure où ces incidents impliquant vraisemblablement des supporters de l’OM se sont cette fois déroulés sur la voie publique, que risque l’OM ?

Pas de sanction sportive à première vue

Comme le rapporte le journal L’Équipe, le club phocéen n’est pas garant de la responsabilité - ou de l’irresponsabilité - de ses supporters impliqués dans ces incidents en dehors de son enceinte. En ce sens, ce n’est donc pas la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) qui pourra trancher au moment de rendre une sanction, s’il y en a une bien sûr. Elle pourrait en revanche avoir un pouvoir décisionnel au sujet des affrontements ayant eu lieu dans les travées du Vélodrome, et donc potentiellement infliger un huis clos - la sanction de routine ces derniers mois - au club phocéen.

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L’Equipe rappelle également que la commission des compétitions de la LFP devra toutefois «se prononcer sur le sort de cette rencontre par application de l’article 544 du règlement des compétitions» et donc très probablement fixer une date de report de la rencontre. En revanche, à un peu moins d’un an des Jeux Olympiques de Paris, c’est forcément du côté des pouvoirs publics qu’il est de circonstance à se poser des questions. Depuis plusieurs mois, le gouvernement s’évertue à mettre l’accent sur la sécurité autour d’évènements sportifs. La soirée de ce dimanche 29 octobre en est le parfait contre-exemple…

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