OM : l’Espagne hallucine après les incidents avec Longoria et Marcelino

Par Max Franco Sanchez - Dahbia Hattabi
3 min.
Pablo Longoria après la victoire de l'OM à Monaco @Maxppp

La situation vécue par Pablo Longoria et Marcelino Garcia Toral suscite de vives réactions de l’autre côté des Pyrénées.

C’est l’affaire du moment en France. Marcelino Garcia Toral a déjà quitté ses fonctions d’entraîneur de l’OM, et Pablo Longoria, comme d’autres dirigeants, pourraient en faire de même rapidement. Le président phocéen serait ainsi en train de prendre le temps de la réflexion afin de ne pas prendre une décision à chaud, mais une chose est sûre : il a été très touché par cette réunion avec certains supporters marseillais lundi dernier. Il y aurait, selon lui, eu des menaces pour qu’il démissionne, et dans cet entretien avec La Provence, l’ancien de Valence et de la Juve semblait encore sous le choc. Forcément, ce feuilleton fait parler en Espagne, pays d’origine du président, du désormais ancien coach, mais aussi du bras droit de Pablo Longoria Javier Ribalta.

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Il faut tout de même signaler que, forcément, cette affaire ne fait pas les unes chez nos voisins ibériques. Premièrement, car il y a d’autres dossiers plus importants en Espagne, comme ce bras de fer qui oppose toujours les joueuses de la sélection espagnole à la Fédération. De plus, Pablo Longoria et Marcelino ne sont pas forcément si bankables que ça pour les médias, n’étant pas des figures médiatiques importantes, alors que Javier Ribalta lui n’est vraiment pas du tout connu du grand public. Tout comme l’Olympique de Marseille n’intéresse pas forcément grand monde en dehors des fans les plus férus. Mais il y a tout de même des réactions assez fortes…

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Les ultras ne pèsent pas en Espagne

Tout d’abord, c’est le contexte marseillais qui surprend tout le monde, puisqu’en Espagne, les groupes ultras ont perdu énormément de pouvoir depuis les années 90 et le début des années 2000, les grands clubs ayant mené de sacrées batailles pour les sortir des stades. S’il y a eu des problèmes par le passé, l’Espagne n’est aujourd’hui plus confrontée à cette problématique. « En Espagne, les gens sont très surpris qu’un groupe ultra puisse avoir une réunion avec la direction. En Espagne, les clubs et le gouvernement ont freiné le pouvoir des ultras. Le Real Madrid et le Barça les ont expulsés, on ne peut pas comprendre pourquoi des radicaux peuvent forcer la démission d’un entraîneur et qu’en plus, le président soit sur le point de partir. C’est quelque chose qu’on ne comprend pas en Espagne », nous confie ainsi le journaliste du quotidien AS et de la Cadena SER Andrés Onrubia.

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Pablo Longoria doit-il rester président de l'OM ?
Génération de l'image en cours

Et même dans les clubs où ils restent assez présents, à l’image du Frente Atlético de l’Atlético de Madrid ou des Biris du Séville FC, leur influence sur les prises de décisions sportives et institutionnelles reste très limitée, pour ne pas dire inexistante. Tout comme il est inconcevable d’imaginer un dirigeant de club de Liga être menacé par supporters aujourd’hui. Les quelques médias qui rapportent les faits n’y vont d’ailleurs pas de main morte, à l’image du journal El Mundo, qui explique que « les ultras de Marseille coincent le clan espagnol de l’OM, des menaces de mort contre Longoria et Marcelino ». De son côté, Marca évoque « un bordel monumental à Marseille ». Clairement, nos voisins sont choqués…

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