PSG : la réponse cash de la mairie de Paris à Nasser Al-Khelaïfi sur le Parc des Princes
Hier, Nasser Al-Khelaïfi a lâché une bombe en annonçant le départ du PSG du Parc des Princes. La mairie de Paris a répondu au président du club francilien, qui semble déterminé à aller au bout.
Hier, Nasser Al-Khelaïfi a été suivi à la trace par les journalistes de la célèbre émission El Chiringuito de Jugonés. Présents dans la capitale où se tenait le Congrès de l’UEFA, ils ont tout fait pour questionner le président du Paris Saint-Germain au sujet de Kylian Mbappé. La réponse du boss parisien a été concise et n’a rien appris de nouveau. En revanche, NAK s’est montré plus bavard face aux médias français quand il a fallu évoquer le fameux dossier du Parc des Princes. Ce n’est pas un secret, le PSG veut devenir propriétaire de l’enceinte parisienne et procéder à des travaux d’agrandissement lui permettant d’augmenter la capacité du stade à 60 0000 ou 70 000 places. Mais les dirigeants franciliens se heurtent depuis des mois à la fermeté de la mairie de Paris.
NAK est décidé
Cette semaine encore, Anne Hidalgo a confirmé cela. «Je le redis (…) une bonne fois pour toutes : il n’y aura pas de vente du Parc des Princes.» Un message parfaitement entendu par Al-Khelaïfi qui a donc répondu hier. «C’est trop facile de dire maintenant que le stade n’est plus à vendre. On sait ce que l’on veut, on a gâché des années à vouloir acheter le Parc. C’est fini maintenant. On veut bouger du Parc.» Une annonce qui a fait l’effet d’une bombe. Et si on pouvait penser à un nouveau coup de pression pour faire plier la Mairie de Paris, cela n’est visiblement pas le cas. Selon L’Equipe*, NAK est bien décidé à aller au bout de son idée. D’après lui, Anne Hidalgo lui a menti et a joué un double jeu, en lui assurant en privé pendant 8 ans que la vente du Parc des Princes était possible.
Mais elle n’a jamais vraiment fait avancer le dossier. Une attitude qui n’a pas été du goût du président parisien, qui s’est visiblement senti trahi et utilisé pour des raisons politiques. Il estime que son club est poussé vers la sortie. Mais ce n’est pas le cas. La Ville de Paris veut que le PSG continue à jouer dans son stade mythique. Silencieuse hier, la mairie est finalement sortie du silence dans les colonnes du Parisien. Adjoint à la maire de Paris chargé du sport, Pierre Rabadan a répondu au dirigeant du PSG. « Nous voulons que le PSG reste au Parc des Princes. Plusieurs solutions sont possibles pour cela, sans passer par la vente du stade. Nous appelons à la reprise du dialogue depuis maintenant deux ans.» Mais en coulisses, le son de cloche est différent.
La mairie de Paris s’agace
Un élu, qui a préféré garder l’anonymat, a déclaré : « lorsque Nasser dit qu’ils ont perdu huit ans, c’est faux. Nous avons travaillé pendant près de trois ans avec eux sur l’agrandissement des capacités d’accueil du stade. Nous y étions favorables. Mais à ce moment-là, il n’était pas question de vendre. Les dirigeants du club ne nous ont dit qu’à partir de 2022, ils souhaitaient acheter le stade.» Mais le prix annoncé, 38 millions d’euros, n’a pas été à la hauteur des attentes de la mairie de Paris, qui voulait « au moins un zéro de plus.» Toujours dans les colonnes du Parisien, un autre élu a lâché : « il y a des règles à respecter, et le président du PSG ne semble pas les comprendre. Les conditions ne sont pas réunies pour une vente du Parc des Princes, compte tenu de la composition du Conseil. Et même en cas d’alternance en 2026, il n’est pas sûr que la donne soit différente. »
Hier, après sa sortie médiatique, Nasser Al-Khelaïfi, qui est prêt à aller au bout, a organisé une réunion au sein du club afin d’évoquer ce dossier chaud et accélérer sur d’autres pistes. Mais cela n’enchante pas vraiment les supporters, qui veulent continuer à supporter leur club au Parc des Princes. Le club a bon espoir de convaincre ses fans comme le rappelle une source proche de NAK au Parisien. « Souvenez-vous d’Euro Disney. Quand ça a été construit, tout le monde rigolait en disant que c’était trop loin pour attirer les gens. Aujourd’hui, le débat n’a plus lieu d’être », avant d’ajouter : «il construit le club pour les 100 prochaines années, pas pour des mandats politiques de six ans comme la mairie.» Si un ultime rebondissement n’est pas à exclure, Al-Khelaïfi est décidé à changer de stade, lui qui n’est pas prêt à attendre la possible arrivée d’un nouveau maire en 2026.