PSG : Warren Zaïre-Emery, le diamant brut de Luis Enrique !
Titulaire en puissance sous les ordres de Luis Enrique cette saison, Warren Zaïre-Emery poursuit son ascension fulgurante. À 17 ans seulement et avant de défier l’ennemi juré, le milieu de terrain français impose son style. Pour le plus grand bonheur des supporters parisiens et de son entraîneur…
Talent, audace, humilité. Voilà comment résumer simplement Warren Zaïre-Emery. Ou plutôt : percussion, finesse, explosivité. Ou encore : insouciance, classe et sérénité. Choisissez le qualificatif vous semblant le plus approprié, une chose est sûre, le prodige de Montreuil, né le 8 mars 2006, s’impose progressivement comme l’un des piliers de cette formation parisienne. Le tout avant même de souffler sur sa 18e bougie. Propulsé dans le onze des champions de France en titre sous la houlette de Luis Enrique, le Titi parisien rend pleinement la confiance que lui accorde l’ancien sélectionneur de la Roja. Aux côtés de Manuel Ugarte et Vitinha, celui qui enchaîne les titularisations depuis le début de la saison (six en autant de rencontres, 1 passe décisive) impressionne tout son monde.
Une nouvelle dimension avec Luis Enrique !
Loué pour sa maturité et sa capacité à fluidifier le jeu francilien, Zaïre-Emery symbolise, à ce titre, la solidité dégagée par le milieu de terrain parisien depuis la reprise. Juste techniquement, présent dans l’impact physique et précieux au moment d’offrir une certaine verticalité aux Rouge et Bleu, le droitier d’1m78 respecte, par ailleurs, parfaitement les consignes de son coach. Alternant projections balle au pied et décrochages vers l’intérieur pour laisser une liberté à Achraf Hakimi dans son couloir, WZE, sous contrat jusqu’en juin 2025, devient logiquement un maillon essentiel du collectif parisien. «Zaïre-Emery, je l’adore, sans aucun doute, c’est un joueur incroyable. Il a 17 ans, il a tout pour devenir un des éléments les plus importants de l’effectif. C’est un joueur très travailleur, très technique. J’ai la chance d’avoir un diamant brut», déclarait dans cette optique Luis Enrique, bluffé par les qualités de son protégé.
«Je dois m’améliorer un peu partout», préférait, de son côté, souligné l’intéressé après la victoire contre Lens (3-1). Humble mais une nouvelle fois brillant contre le Borussia Dortmund - malgré une entame de match timide - celui qui est retourné vivre avec ses trois frères chez son père et sa mère à proximité du campus continue donc de franchir les étapes à une vitesse impressionnante. D’ores et déjà proche de ses 8 titularisations sous l’ère Galtier en L1 la saison passée, WZE peut désormais rêver d’un avenir radieux dans la capitale française. Attendu dans l’entrejeu parisien pour le choc de la 6e journée face à l’Olympique de Marseille, Zaïre-Emery devrait une nouvelle fois profiter des conseils et des marques d’attention de son coach, bien décidé à faire de son joueur un cador du football européen. Contre les Phocéens - et pour un Classique à la saveur forcément particulière pour un enfant arrivé au club à l’âge de 8 ans - le milieu tricolore pourrait surtout prouver, un peu plus, sa capacité à gérer les pressions extérieures, tout en faisant étalage de sa complicité avec Ugarte et Vitinha.
Un milieu adoré et convoité…
«J’ai de très bons milieux à mes côtés. Je pense à Manu (Ugarte), il est fou (rires). Il récupère trop de ballons. C’est un grand plaisir de jouer avec lui et Vitinha», confiait-il à ce titre. Chouchou du Parc et régulièrement encensé, celui qui passera son baccalauréat à la fin de l’année poursuit, quoi qu’il en soit, son rêve éveillé. Aujourd’hui considéré comme l’un des plus gros talents de sa génération, Warren Zaïre-Emery - qui n’a été remplacé que deux fois en cours de jeu, face à Lens le 26 août à la 88e minute et Lyon le 3 septembre à la 86e - voit son statut changer. Une nouvelle dimension symbolisée par cet acte fort de Thierry Henry, nouveau sélectionneur des Espoirs et n’hésitant pas à faire de WZE le plus jeune capitaine de l’histoire de l’équipe de France Espoirs. Comme un poisson dans l’eau malgré l’étendue de stars naviguant à ses côtés, le jeune milieu parisien doit, par ailleurs, sa réussite à une mentalité irréprochable.
Agressif, à juste titre, sur le terrain, Zaïre-Emery ne se plaît cependant à aucun excès en dehors. La tête sur les épaules et conscient de la chance qu’il a d’avoir une place de titulaire, il préfère alors tracer sa route, sans s’enflammer. «Luis Enrique ? c’est un très bon coach, il est proche de nous. Il nous fait des séances vidéo, il nous prend en entretien. Il est là pour nous. Il veut qu’on arrive à créer une relation rapidement», soulignait dans cette optique l’étoile montante du PSG. Preuve de son humilité, le numéro 33 parisien aurait, par ailleurs, refusé de récupérer le 6, laissé vacant suite au départ de Marco Verratti à Al-Arabi. «3 + 3, ça fait 6 non ?», rétorquait alors avec humour l’intéressé lorsque ses proches l’interrogeait sur la possibilité de prendre l’ancien numéro de l’international italien. Indiscutable sur les pelouses, attachant à l’extérieur et plus que jamais déterminé à l’idée de gravir les échelons avec son club de cœur, Zaïre-Emery occupe logiquement une place de choix chez les pensionnaires du Parc des Princes.
«Mon rêve c’était de jouer au PSG, de faire toute ma carrière au PSG et gagner tous les trophées possibles. Est-ce que c’est possible que je fasse toute ma carrière à Paris ? Bah oui, pourquoi pas ? Je me sens très bien, physiquement et mentalement. J’ai vu que le coach me faisait confiance lors de la préparation. J’espère que cela va continuer tout au long de l’année. J’espère faire les meilleures performances possibles», confiait, à ce titre, WZE dans un entretien accordé à Téléfoot au début du mois. Une volonté forcément partagée par les supporters parisiens, qui plus est à l’heure où plusieurs médias basés de l’autre côté des Pyrénées continuent d’affirmer que le FC Barcelone, le Real Madrid et Manchester City garderaient bien un œil très attentif sur la situation du très prometteur milieu de terrain international espoirs français…
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