PSG : la soirée cauchemardesque de Sergio Ramos
Ce mercredi soir, l'Espagnol a disputé son troisième match avec les Rouge-et-Bleu. Et ça a viré au cauchemar.
L’été dernier, tout le monde s’extasiait sur le mercato XXL et clinquant du Paris Saint-Germain. Aujourd’hui, les enthousiastes ont disparu. Certes, nous n’en sommes qu’à la mi-saison, mais le constat est là. Et parmi les grosses interrogations, figure le cas de Sergio Ramos (35 ans). Poussé vers la sortie par le Real Madrid, le défenseur espagnol est arrivé en juillet mais mercredi soir, il a disputé seulement son troisième match avec le PSG face au FC Lorient (1-1, 19e journée de Ligue 1).
Un bilan catastrophique. D’ailleurs, Leonardo avait récemment confié que les Rouge-et-Bleu ne s’attendaient pas vraiment à ça. « Pour être honnête, on ne s'attendait pas à rester 4 ou 5 mois sans Sergio, on savait qu'il avait quelques problèmes. On a eu des surprises par rapport à ça, il a eu un claquage, il a forcé par rapport à la préparation, c'était dur pour lui… »
Seulement trois matches et déjà un rouge
Lancé dans le grand bain face à Saint-Étienne, Ramos a dû attendre une vingtaine de jours avant de réapparaître en Coupe de France contre Feignies. Un match qu’il n’a pas joué dans son intégralité, remplacé à la mi-temps. Ce mercredi soir, Pochettino avait décidé de le laisser sur le banc à Lorient. Un choix qui en avait interpellé plus d’un.
Face au match compliqué de Nuno Mendes, l’Argentin a alors fait entrer Ramos au retour des vestiaires. Un changement qui n’a rien apporté. Dépassé lors des phases de transitions lorientaises, l’Ibère a ensuite réussi l’exploit de se faire expulser après avoir reçu deux cartons jaunes en quatre minutes. Pas de quoi agacer Pochettino. « L'expulsion ? Ça peut arriver à n'importe quel joueur. Sergio est entré parce qu’on voulait jouer à 3 derrière. Il n’y a que sur le banc ou chez soi qu’on ne peut pas être exclu. C’est le football non ? » Déjà obligé de composer avec un Ramos handicapé par un physique fragile, Paris n’a pas besoin de le voir suspendu aussi bêtement.
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