Bruno Retailleau remet le PSG à sa place pour le tifo pro-Palestine
«La guerre sur le terrain mais la paix dans le monde». Hier soir avant la rencontre de Ligue des Champions entre le PSG et l’Atlético de Madrid en C1 (1-2), le Collectif Ultras Paris avait souhaité faire passer un message à travers un impressionnant tifo. «Free Palestine» était inscrit sur cette immense bâche recouvrant l’intégralité de la tribune Auteuil, une façon de rendre hommage aux victimes du conflit au Proche-Orient depuis plusieurs mois. Pourtant, à l’issue du match, le PSG s’est désolidarisé de cette initiative, assurant qu’il n’avait pas été mis au fait de ce "projet d’affichage", et conscient qu’il s’exposait à des sanctions. Pour rappel, l’UEFA condamne «toute autre forme d’action politique à l’intérieur ou à proximité immédiate du stade sont strictement interdites avant, pendant et après le match», comme le stipule son règlement.
Ce jeudi, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a d’ailleurs recadré le club de la capitale sur ses réseaux sociaux, puis à nouveau sur les antennes de Sud Radio : «je demande au PSG de s’expliquer et aux clubs de veiller à ce que la politique ne vienne pas abîmer le sport, qui doit toujours rester un ferment d’unité. Ce tifo n’avait pas sa place dans ce stade, et de tels messages sont d’ailleurs proscrits par les règlements de la Ligue et de l’UEFA. Si cela devait se répéter, il faudra envisager d’interdire les tifos pour les clubs qui ne font pas respecter les règles», a posté le résident de Beauvau sur son compte X. Il a de nouveau haussé le ton dans la matinée sur Sud Radio : «s’il le faut y aura des sanctions, je ne m’interdis rien. Je demande des explications au PSG. C’est inacceptable (…) Je comprends qu’on veuille la paix. Bien sûr, j’aimerais que ça cesse, mais les otages… qui parle des otages ? Je demande des comptes, solennellement. »
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