Coupe de France : la faute professionnelle de l’OM
L’OM a été défait ce mercredi soir en quart de finale de la Coupe de France par Annecy (2-2, 6 t.a.b à 7). Une véritable faute professionnelle selon les joueurs olympiens.
Ce mercredi soir, l’Olympique de Marseille avait de quoi rebondir après la défaite face au Paris Saint-Germain dimanche dernier (0-3). Mais pour refaire surface, il fallait se défaire d’Annecy, dixième de Ligue 2, à l’Orange Vélodrome en quart de finale de la Coupe de France. Après avoir mené un but à zéro dans un match sans rythme, les Phocéens ont dû égaliser à deux partout dans les ultimes secondes du temps additionnel pour s’offrir un espoir.
Malheureusement, Nuno Tavares et Leonardo Balerdi, qui a vécu une sale soirée, ont manqué leur tir au but. Les joueurs d’Igor Tudor ont donc vu la Coupe de France, qui leur échappe depuis 1989, leur passer sous le nez alors qu’ils avaient éliminé, notamment, le Stade Rennais et le Paris Saint-Germain. Si le coach croate n’avait pas les mots, ses joueurs, eux, l’ont eu.
L’OM va devoir se relever
« C’est plus que de la déception. C’est de l’énervement. Il faut qu’on assume. C’est une grosse faute professionnelle, tout en respectant cette équipe d’Annecy. Justement, on les a trop respectés. Ils ont joué sans complexe. On avait fait le plus dur en ouvrant le score. Voilà, les penalties on ne va pas en parler, car c’est de la loterie, mais on aurait dû gagner le match avant. Les regrets sont sur tout le match. On est chez nous, face à une équipe de seconde division, on doit montrer notre supériorité du début à la fin. Il faut qu’on assume, car il reste le championnat. Je comprends la frustration des supporters et joueurs, car on avait l’occasion de remporter la coupe cette année. C’est de notre faute. Il faut assumer. Il ne manquait pas de la fraîcheur physique, quand y’a une demi à aller chercher, tout est dans la tête. Il n’y a pas de fatigue. C’est une faute professionnelle », a commencé par expliquer Valentin Rongier au micro de beIN Sports, évidemment rejoint par un Mattéo Guendouzi hagard.
« C’est comme une faute professionnelle, on a raté notre chance, on a fait un non-match. Je ne parle même pas des penalties parce qu’un match comme ça on doit le terminer bien avant les penalties. C’est une faute professionnelle, on peut s’en prendre qu’à nous-même, c’est une énorme désillusion, ce n’est pas digne de l’OM, de nous-mêmes. Ce n’est vraiment pas normal », a commenté le milieu de terrain de l’OM, passé, lui aussi, à côté de son match. Pour se relever, il faudra surtout ne pas perdre, ce dimanche soir à Rennes.
En savoir plus sur