Des nouvelles de… Mauro Camoranesi

C'est un nouveau héros de Berlin qui tire sa révérence. Mauro German Camoranesi, parmi les symboles de l'Italie championne du monde 2006, a annoncé cette semaine sa retraite. Depuis son pays d'origine l'Argentine, où il avait décidé de couler ses derniers jours en tant que footballeur depuis 2011, l'actuel pensionnaire du Racing a annoncé cette semaine qu'il raccrocherait les crampons au terme de l'exercice. « J'arrêterai en juin. Ma blessure au genou gauche m'empêche de m'entraîner normalement. » Gêné par les blessures, l'ancien international azzurro dit donc stop, à 37 ans.

La fin d'une carrière longue de 18 saisons, et d'un parcours pour le moins atypique : Argentin de naissance, Camoranesi a rallié le Mexique pour débuter sa carrière, avant de faire le grand saut pour l'Italie, où il passera pas moins de 10 ans entre l'Hellas Vérone et la Juventus. Les Bianconeri, qui l'ont recruté contre un peu plus de 8 M€ à l'été 2002, auront grandement profité de son talent, et de la fameuse grinta qu'il imprégnait dans l'entrejeu. Fidèle à la Vieille Dame, Camoranesi restera aussi à Turin en dépit de la douloureuse descente du club en seconde division en 2006.

Mais plus qu'avec la Juve, ce sont ses présences avec la Squadra Azzurra qui l'auront érigé en star internationale. Chaussettes rentrées dans les protèges-tibias, le natif de Tandil est donc perçu comme l'un des principaux artisans du Mondial 2006, mais est aussi le symbole des oriundi - les Italiens naturalisés, comme on les nomme de l'autre côté des Alpes - dont il est historiquement le plus capé avec 55 sélections. Après les Grosso ou Gattuso dernièrement, c'est un autre monument italien qui se retire. Pas tout à fait, du moins : Camoranesi l'a assuré, il sera entraîneur.