Ligue 1

OM : l'analyse très intéressante de Jorge Sampaoli après la défaite à Nice

Sèchement battu par l'OGC Nice ce samedi (0-3), Jorge Sampaoli a connu sa première défaite sur le banc de l'OM. En conférence de presse, l'Argentin a expliqué ce revers par une analyse assez minutieuse.

Par Tom Monegier
3 min.
Jorge Sampaoli en bord de terrain @Maxppp

Débarqué à l'Olympique de Marseille au début du mois, Jorge Sampaoli avait très bien débuté son aventure sur la Canebière avec un succès face au Stade Rennais (1-0) et un autre contre le Stade Brestois 29 (3-1), les deux à l'Orange Vélodrome. Malheureusement, son premier déplacement s'est mal passé. A l'Allianz Riviera, son équipe a pris l'eau ce samedi contre l'OGC Nice (0-3, 30e journée de Ligue 1). Un revers qui place le club phocéen à la sixième place en attendant la fin du week-end en France.

La suite après cette publicité

Toujours très intéressant lorsqu'il s'agit de parler ballon rond, l'Argentin était donc attendu en conférence de presse pour tenter d'expliquer cette défaite. Et l'ancien coach de l'Atlético Mineiro a été très précis : «sur la première mi-temps, c'est le meilleur niveau de jeu que j'ai vu de l'équipe. On était capables de jouer vers l'intérieur, on a été supérieurs à diverses hauteurs du jeu mais on n'a pas su concrétiser les occasions. Ensuite, on a vu une équipe plus désespérée et ça donne une conclusion logique au match ce soir. (...) Ce qui inquiétant, c'est la perte d'unité de l'équipe. Une erreur individuelle peut se rattraper mais désormais, il faut mettre en place un esprit de jeu collectif qu'on a justement perdu en deuxième période.»

«Il faut qu'on travaille pour savoir exactement où on veut aller»

Depuis le début, Jorge Sampaoli organise son équipe en 5-3-2, et ce dernier ne compte pas changer puisqu'il sait très bien ce qui n'a pas marché. Au départ, c'était un système qu'on avait travaillé mais l'absence de Kamara nous a donné la possibilité de jouer avec deux milieux qui étaient censés pouvoir aider Payet et Thauvin. En première mi-temps, ça a fonctionné et on avait même la supériorité à droite quand Milik fixait le premier milieu et l'objectif était de chercher des joueurs libres pour créer des occasions à diverses hauteurs du terrain. En deuxième période, on a fait ce changement avec Luis Henrique, et Leo Balerdi plus au milieu pour garder ce schéma. Au final, au-delà de l'échec, on a manqué de patience en deuxième période et on a abandonné notre jeu, a poursuivi l'entraîneur de 61 ans.

La suite après cette publicité

Malgré le revers assez lourd, Jorge Sampaoli n'est pas inquiet. Avec des joueurs marqués par les précédents événements de la saison, l'Argentin compte bien continuer à travailler pour que la sauce prenne : «on vit dans une sorte de société du positivisme où tout le monde pense que tout doit absolument se passer comme on le souhaite. Sinon, c'est un échec total. En réalité, l'ambiance dans un club quand ça va mal est propice à l'instabilité. Mais l'OM est une ville et un club très important et il est de notre responsabilité de tout faire pour faire plaisir à nos supporters. Il faut qu'on travaille pour savoir exactement où on veut aller. On essaye de mettre en place une philosophie. Dès qu'on a été menés au score, on l'a abandonné. Il faut faire face à l'adversaire et dès qu'on est menés, c'est là qu'on doit attaquer. En deuxième mi-temps, on a joué pour Nice. Il faut savoir aujourd'hui qui nous sommes dans le jeu et où on va.» Un discours qui risque de plaire.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier