Ligue 1

Serge Aurier lâche ses vérités sur son année agitée

Serge Aurier avait des choses à dire. Muet face à la presse depuis la tristement célèbre affaire Périscope, le latéral droit du Paris Saint-Germain a fini par sortir du silence en ce mercredi. L'occasion de livrer ses vérités.

Par Khaled Karouri
2 min.
PSG Serge Aurier @Maxppp

Serge Aurier a préféré le silence. Critiqué de toutes parts suite à la fameuse affaire Périscope puis celle de la boîte de nuit, le défenseur du Paris Saint-Germain préférait ne plus trop répondre aux journalistes ces dernières semaines, se concentrant sur ses performances sur le terrain lorsque Laurent Blanc choisissait de l'aligner. Alors, pour briser la glace et opérer un retour médiatique, ce n'est pas vers les médias traditionnels que le latéral droit s'est tourné, faisant confiance à Mouloud Achour et sa Clique : « Avant l'affaire, j'étais quelqu'un d'ouvert, je parlais à la presse après chaque match avec plaisir. Maintenant, j'ai décidé de ne pas calculer tout ce qui se dit et de rester discret, de ne plus faire d'interview jusqu'à ce que je quitte la France, si je quitte la France. (...) L'Angleterre ? Ce sont des rumeurs. C'est le club qui décidera ».

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Dans cet entretien à cœur ouvert, dans lequel aucun sujet n'est éludé, l'international ivoirien évoque son avenir, mais laisse le soin à ses dirigeants de trancher. Car l'ancien du Racing Club de Lens le sait, Nasser Al-Khelaïfi ne l'avait jamais lâché : « Je ne suis pas fier de cette histoire. Je m'en suis excusé, certains m'ont dit que je n'étais pas sincère. Mais je me suis excusé aussi pour mon président (Nasser Al-Khelaïfi) car il me considère comme son fils. Si je veux rester au PSG, c'est pour lui. Si ça ne dépendait que de moi, je serais déjà parti », assure celui qui fut titulaire à la surprise générale pour le quart de finale aller de Ligue des Champions face à Manchester City.

Mais si le président parisien a semble-t-il rapidement passé l'éponge, les tensions étaient a priori plus vivaces avec Laurent Blanc, que l'homme aux 2 buts et 2 passes décisives en 21 titularisations en Ligue 1 avait traité de «fiotte» dans la fameuse vidéo Périscope : « Avec Laurent Blanc, ça s'est arrangé. J'ai eu une discussion avec lui, il a été tranquille sur cette histoire et a pris du recul. J'ai discuté, il m'a dit ce qu'il pensait, je lui ai dit ce que je pensais. Juste après l'histoire, je lui ai envoyé un message et l'ai appelé, il n'a pas voulu répondre tout de suite. Mais je me suis excusé car je le comprends. Il a une famille, il a des enfants... C'est difficile », concède le joueur âgé de 23 ans, élu meilleur latéral droit de L1, conscient de lui avoir causé du tort. S'il ne peut effacer ce triste épisode qui restera malheureusement comme un point noir de sa carrière, Aurier a au moins le mérite de faire amende honorable et d'avouer ses erreurs. Faute avouée, à moitié pardonnée dit-on...

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