Droits TV Ligue 1, Ligue 2 : le communiqué cinglant de beIN SPORTS
Accusée de ne pas respecter ses engagements financiers concernant les droits TV de la L1 et de la L2, la chaîne qatarie est sortie du silence. Extraits.
beIN SPORTS contrattaque. Ces derniers temps, la chaîne qatarie est pointée du doigt par bon nombre d’observateurs, la LFP et les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2. La raison est évidemment financière. Concernant la L1, le média fait grincer des dents, car il n’a toujours pas versé le premier paiement pour la diffusion de la Ligue 1. Une situation qui a fait paniquer plusieurs clubs dont les finances sont déjà très impactées par la forte baisse du montant des droits TV.
Pour rappel, les droits de la L1 ont été vendus à hauteur de 500 M€ pour la période 2024-2029 : 400 M€ payés par DAZN et 100 M€ payés par beIN SPORTS (80 M€ versés par le média + un deal sponsoring de 20 M€ pour faire la promotion de Qatar Tourism sur les maillots des clubs). Face à ces attaques, beIN SPORTS est sorti du silence via un communiqué envoyé à l’ensemble des médias sportifs français.
beIN SPORTS dément pour la L2
« beIN continue d’attendre que les conditions contractuelles les plus élémentaires soient fournies par les clubs et LFP Media en ce qui concerne les droits de la Ligue 1, ce que tout diffuseur dans le monde exigerait - et qui n’est pas lié à Qatar Tourism - avant que tout paiement ne devienne exigible. À ce moment-là, le paiement sera effectué immédiatement, comme beIN le fait avec tous les détenteurs de droits dans le monde. »
Enfin, la chaîne a également tenu à démentir l’information assurant qu’elle n’avait pas réglé son dû (40 M€) concernant les droits TV de la Ligue 2. «Contrairement aux fausses informations diffusées quotidiennement par des personnes sans crédibilité sur les réseaux sociaux, beIN a réglé tous les paiements dus concernant les droits nationaux de la Ligue 2 et les droits internationaux du football français (qui sont des accords importants conclus par beIN malgré l’absence de concurrence pour ces droits).» C’est dit !