Bayern Munich : Thomas Tuchel est sous pression !
Dix mois après son arrivée sur le banc du Bayern Munich, Thomas Tuchel voit la pression s’accentuer autour de lui. Si le club munichois souhaite apporter de la stabilité pour son poste d’entraîneur, sa direction pourrait vite perdre patience…
À mesure que les minutes s’égrènent, Thomas Tuchel continue de voir son crédit s’étioler. Nommé à la tête du Bayern Munich avec pour mission de faire retrouver au club ses hauteurs habituelles, l’ancien entraîneur du PSG peine pour le moment à retrouver le bon chemin. Depuis son investiture il y a dix mois, Tuchel cumule les échecs : élimination en quarts de finale de Ligue des Champions et de Coupe d’Allemagne l’an passé, humiliation cette saison en 1/16es de finale de DFB Pokal face à une équipe de troisième division, gifle reçue en Bundesliga face à Francfort (5-1), qui a permis au leader de Leverkusen de s’envoler (le Bayern est 2e du championnat avec 7 points de retard mais un match en moins)…
Tant d’éléments qui fragilisent bien évidemment le technicien de 50 ans, arrivé dans le but de faire oublier Julian Nagelsmann. Et à l’évidence, sa dernière sortie lors de la défaite subie le week-end passé contre le Werder Brême (1-0) devrait également laisser des traces. « Je n’ai plus envie de dire qu’on s’entraîne bien, plus personne n’y croit. On doit interroger les joueurs. Ils ont joué sans envie et la défaite est méritée», avait-il confié au micro de DAZN après la rencontre. Ce mercredi, BILD indique que cette sortie ne serait pas passée auprès de sa direction, qui se dit *«choquée».
Thomas Tuchel voit la pression s’accentuer sur lui
Désireux de se détacher de cette étiquette de «FC Hollywood», ce surnom donné au club dans les années 90 lorsque les stars allemandes faisaient davantage parler d’elles pour leurs histoires extra-sportives que pour le football, le Bayern Munich n’a pas apprécié cette grimace publique, alors que ses prédécesseurs avaient plutôt l’habitude de faire part de leur déplaisir directement à leur direction lorsque la situation s’y prêtait. Si le club recherche aujourd’hui de la stabilité au niveau de son poste d’entraîneur (Ancelotti, Heynckes, Kovac, Flick et Nagelsmann sont restés moins de deux ans en poste), BILD assure que la pression autour de Tuchel ne risque pas de diminuer à l’heure actuelle, et que sa direction pourrait vite perdre patience.
Par ailleurs, le quotidien ajoute que Thomas Tuchel serait en partie responsable des envies de départ de certains joueurs, à l’image d’Alphonso Davies, Leon Goretzka, devenu une roue de secours dans l’esprit de son coach, ou encore Joshua Kimmich, en perte de vitesse cette saison et furieux contre Tuchel le week-end passé. Ses déclarations, mais aussi ses choix, comme le repositionnement de son homme à tout faire, Leroy Sané, comme latéral gauche, posent toujours question en interne. Samedi dernier, les ultras du club avaient également soufflé sur les braises en déployant une banderole hostile contre Tuchel en tribunes. Un hiver volcanique…
En savoir plus sur