OM : retrouvailles semi-réussies avec l'Orange Vélodrome
Ce dimanche soir, c'était l'occasion des retrouvailles entre le public de l'Orange Vélodrome et l'Olympique de Marseille, trop longtemps sevré de ses fans. Des retrouvailles, contre Bordeaux, extrêmement réussies.
L'Olympique de Marseille avait retrouvé ses nombreux supporters au Stade de la Mosson, à Montpellier, lors d'une victoire renversante. Mais, si vous vous baladiez dans Marseille cette semaine, vous pouviez sentir une odeur particulière, une ferveur monter. En effet, l'OM, plus d'un après, pour cause de Covid, retrouvait enfin ses supporters dans son antre de l'Orange Vélodrome.
Dès 17h30, soit trois heures avant le début de la rencontre face à Bordeaux, de nombreux fans se massaient sur le Boulevard Michelet, craquant des fumigènes, chantant sur le parvis, se pressant vers la boutique. Le temps n'avançait visiblement pas assez rapidement à leur goût même si les portes de l'enceinte ouvraient leurs portes dès 18h45.
Les buts sous les vivas
Dedans, les deux virages se remplissaient rapidement, les supporters hurlaient leur joie d'être de retour, même s'ils n'étaient que 50 000, jauge oblige. Entrée des joueurs, bruits assourdissants. Le premier Jump de la saison retentit, les virages prennent vie. Du côté du nord, des chants, une banderole et surtout des fumigènes. Au sud, un joli petit tifo représentant un cœur en bleu ciel, couleur du club. Sur le terrain, l'OM domine, les joueurs de Bordeaux sont évidemment hués. Rapidement, en première période, quelques frissons parcourent le stade quand Dimitri Payet, Gerson ou Konrad de la Fuente prennent le ballon et accélèrent.
Puis, quand, sur un débordement de Gerson, Cengiz Ünder trouve la faille, tout le monde exulte. Les joueurs se précipitent en bas du virage sud pour fêter une ouverture du score bien méritée. Sur le but de Dimitri Payet, qui démarre de très loin, dès sa prise de balle, un silence, puis un rugissement se sont fait entendre, jusqu'à l'exaltation.
Le Vélodrome n’a pas faibli
En seconde période, la réduction du score girondine n'a fait qu'alourdir une ambiance qui n'en demandait pas tant. Des sifflets se faisaient ainsi entendre, probablement jusqu'Aix-en-Provence. Encore une fois, déçus par l'égalisation, ils ont redoublé d'efforts pour encourager les leurs. Hier soir, les supporters phocéens ont fait du bruit, mais cela n'a pas suffi, ni impressionné l'arbitre, qui a sorti un carton rouge pour Leonardo Balerdi, ni les adversaires qui n'ont pas flanché dans les ultimes minutes quand les locaux poussaient. Des retrouvailles réussies donc, mais qui auraient été certainement mieux avec une belle victoire.
Jorge Sampaoli était, lui aussi, déçu : «oui, bien sur, on aurait aimé leur donner une victoire, les voir partir heureux. On n'a pas pu. On a un groupe jeune et avec des nouveaux joueurs et il n'est pas fini. Il faudra du temps si on compare à des effectifs déjà fermés. On a eu un manque de précision. C'est le football, on a payé cash les 20 minutes de cette seconde période ». Rendez-vous dimanche prochain.