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Samir Nasri dévoile le plus grand regret de sa carrière

Par Chemssdine Belgacem
2 min.
Samir Nasri lors de son passage à West Ham @Maxppp

Génie sur le terrain, Samir Nasri a toujours été un personnage clivant en dehors. Pointé du doigt à plusieurs reprises pour des comportements jugés irrespectueux, l’ancien milieu de terrain a toujours été respecté pour sa capacité à être quelqu’un d’entier et qui ne fait aucune concession. Devenu consultant pour Canal+ avec brio depuis plusieurs mois désormais, le Marseillais n’hésite pas à lâcher plusieurs anecdotes croustillantes sur sa belle carrière. Conscient du potentiel médiatique de l’ancien joueur de 36 ans, la chaîne cryptée a décidé de le mettre au cœur de son nouveau programme Détective Mathoux. Interrogé par son collègue Hervé Mathoux, Samir Nasri est alors revenu sur plusieurs moments de sa carrière. L’occasion pour lui de revenir sur la Coupe du monde 2014 manquée avec l’équipe de France. Et d’après l’ancien d’Arsenal et de Manchester City, cette compétition ratée est le plus grand regret de sa carrière.

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«Je ne suis pas le seul responsable de ce qu’il s’est passé en Ukraine, rappelle l’ancien virtuose de l’OM. Sur la saison de 2014, je dois aller tous les jours au Brésil. Ça m’est resté en travers de la gorge. J’avais raté la première Coupe du monde en Afrique du Sud. Les plus grands regrets de ma carrière ? Oui. Si j’avais été moins tête de mule ? Oui, peut-être. Mais je n’aurais pas été adéquation avec moi-même à la fin de ma carrière. Je préfère avoir ma personnalité, qu’elle plaise ou non. Si j’ai pris du plaisir en regardant l’équipe de France lors de ces deux Coupes du monde ? Je regardais avec des regrets éternels. 2010, j’étais content de ce qui s’est passé pour montrer que ce n’était pas moi. 2014, j’ai de vrais regrets car je sentais que ça pouvait être ma compétition. Je ne sais pas comment expliquer mais j’étais en pleine confiance après une grosse saison et je me voyais déjà au Brésil. Après 2014 et ma retraite internationale, j’ai fait le deuil. Celui qui supporte en étant sélectionnable, c’est un hypocrite.»

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