Premier League

John Textor tacle violemment la Premier League !

Après avoir tiré à boulets rouges sur le PSG, le boss de l’OL s’en est également pris à la Premier League. Extraits.

Par Matthieu Margueritte
2 min.
John Textor, le patron de l'OL. @Maxppp

Décidément, John Textor semblait en avoir gros sur la patate ces derniers jours. Lui aussi présent au Business of Football Summit organisé à Londres par le Financial Times, l’Américain a tiré à vue. Le Paris Saint-Germain en a pris pour son grade à cause de sa domination sans partage en Ligue 1, mais le club de la capitale n’a pas été le seul à être égratigné. Le propriétaire de Botafogo, de l’OL, de Molenbeek et de Crystal Palace a profité de sa prise de parole pour se payer la Premier League !

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La raison ? Le boss des Eagles (13es du classement) estime que l’instance dirigeante du championnat anglais fait tout pour favoriser les plus grosses écuries. « Peu importe que vous ayez un milliard de dollars en liquide dans une brouette, vous n’avez pas le droit de le dépenser », a-t-il lancé pour commencer. Agacé, Textor estime que le fair-play financier de la Premier League (qui impose aux clubs de ne pas avoir de pertes supérieures à 105 millions de livres sterling (environ 123 M€, ndlr) sur trois saisons) n’est pas juste et que les soucis rencontrés par Everton (qui a écopé d’une pénalité de dix points finalement ramenée à six) et Nottingham Forest ne le surprennent pas.

Textor dénonce un favoritisme

« Il est clair que les règles sont conçues pour s’assurer que les clubs qui ne génèrent pas de revenus importants ne puissent pas rattraper leur retard. Evangelos Marinakis, le propriétaire de Nottingham Forest, a déclaré avoir beaucoup d’argent pour financer son équipe, mais il n’en a pas le droit. S’il dépense trop et fait ce que les supporters veulent, quelqu’un vient lui retirer des points ? Ce n’est pas normal », a-t-il déclaré, avant d’y aller encore plus fort.

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« Le fair-play financier est une escroquerie qui consiste à dire qu’il s’agit d’une question de durabilité. La durabilité devrait concerner la qualité de votre bilan, et non les ratios par rapport à votre différentiel entre profits et pertes. Il n’y a personne qui pense que cela a un sens. Nous avons trois milliardaires dans notre groupe de propriétaires (à Crystal Palace), peut-être plus. Nous n’avons pas le droit de dépenser autant que les équipes du top 6. » Le message est passé. Reste à savoir si cela sera suivi de changements.

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