Transferts Premier League

Arsenal : Wenger défend ses recrues et annonce la couleur pour le mercato hivernal

La politique de recrutement menée par Arsenal commence à laisser perplexes les supporters des Gunners. Lassés, nombreux sont les fans à espérer voir l'écurie londonienne recruter des stars internationales pour rivaliser avec les autres cadors anglais. Mais visiblement, cela n'est pas d'actualité.

Par Khaled Karouri
2 min.
Olympique Marseille Arsène Wenger @Maxppp

Faisant partie intégrante du Big Four de la Premier League depuis maintenant plus d'une décennie, Arsenal semble mal parti pour terminer dans les quatre premières places du championnat anglais cette saison. En effet, après avoir réalisé une entame d'exercice des plus catastrophiques, les Gunners végètent en queue de peloton, loin de leur statut. Et forcément, cela commence à faire grincer des dents du côté des supporters. Certains reprochent à Arsène Wenger son manque d'audace sur le marché des transferts, lui qui a dû se résoudre à laisser partir Cesc Fabregas et Samir Nasri, recrutant dans la foulée de nombreux joueurs mais pas vraiment du même calibre.

La suite après cette publicité

Alors, peut-on dire que les pensionnaires de l'Emirates Stadium ont raté leur mercato ? Dans les colonnes du Daily Mail, le technicien alsacien réfute cette hypothèse : « La plupart du temps, les gens jugent votre recrutement beaucoup trop vite. Mais je suis satisfait de nos achats. Nos résultats ne me conviennent pas, mais c'est totalement différent. J'ai quand même entendu que Song était un mauvais achat, comme j'avais entendu que Henry était une mauvaise recrue... Andre Santos n'était pas prêt physiquement quand il est arrivé, mais c'est un très bon joueur. Arteta est aussi un très bon joueur. Mertesacker revient bien. Ils sont arrivés il y a seulement un mois ! »

Mais ce discours risque de ne pas convaincre tous les supporters de l'écurie londonienne, qui aimeraient voir leur club recruter durant le mercato hivernal. Une possibilité qui ne semble pas vraiment emballer le coach, même s'il ne ferme pas complètement la porte : « Pour le moment, je dirais spontanément non. Mais ça dépend tout d'abord de qui est sur le marché et, dans un second temps, de ce que nous allons faire jusqu'au mois de décembre. Parce que si nous avons de bons résultats et si nos joueurs continuent à progresser, alors nous aurons une grande équipe ». Un discours proche de la méthode Coué, qui ne fera sans doute pas l'unanimité.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier