Leandro Bonucci déverse sa colère contre la Juventus
En guerre contre son ancien club, le défenseur central italien aujourd’hui à l’Union Berlin a pris la parole.
Décidément, la Juventus connaît un début de saison agité. Si les Turinois ont plutôt bien démarré leur saison, avec deux victoires et un nul en trois journées de Serie A, ils ont été éclaboussés par cette affaire de dopage de Paul Pogba. Dans cette histoire, le club piémontais n’a cependant, visiblement, rien à se reprocher. En revanche, l’affaire Bonucci pourrait coûter très cher à la direction de la Vieille Dame.
Pour rappel, le défenseur de 36 ans a décidé de porter plainte contre la Juventus après avoir été mis à l’écart en début d’été. Il réclame ainsi des dommages et intérêts à son ex-employeur, où il a joué pendant 12 saisons. Il estime notamment que cette mise à l’écart du groupe turinois l’a empêché de se préparer au mieux pour la saison à venir, lui portant préjudice en tant que sportif professionnel. Il faut dire qu’il n’avait par exemple même pas accès à la salle de sport, et n’a ainsi pas été mis dans les meilleures conditions pour exercer son métier.
Un règlement de comptes sans pitié
Et voilà qu’il a pris la parole dans un entretien accordé à Sport Mediaset, lui qui porte aussi plainte pour défendre certains collègues de profession qui ont été victimes des mêmes injustices. « J’ai lu et entendu des choses fausses dites par la Juventus et l’entraîneur. Il est faux qu’en octobre et février, j’ai été informé de leur intention de mettre fin à notre relation à la fin de la saison. En effet, fin mai j’avais donné mon accord pour être le cinquième/sixième choix en défense, pour être remplaçant dans l’effectif », a d’abord lancé le joueur.
« J’ai senti quelque chose juste en le lisant dans les journaux jusqu’au 13 juillet, lorsque Giuntoli (directeur sportif, NDLR) et Manna (son bras droit, NDLR) m’ont dit, en venant chez moi, que je ne ferai plus partie de l’équipe de la Juventus et que ma présence sur le terrain entraverait la croissance de l’équipe. C’est l’humiliation que j’ai subie après 500 matchs et plus à la Juventus. J’ai apprécié la solidarité de nombreux joueurs, même actuels, de la Juventus et d’autres clubs. Tout le monde m’a exprimé sa solidarité pour le comportement irrespectueux du club », a-t-il conclu. Bonne ambiance…
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