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Jeux Olympiques, France : les folles anecdotes de Thierry Henry sur son vestiaire

Galvanisé par la victoire contre l’Argentine, Thierry Henry a raconté comment vivait son groupe, qui ne rêve que de la victoire avant la demi-finale contre l’Égypte.

Par Samuel Zemour
3 min.
Thierry Henry avec Loïc Badé @Maxppp

Après une victoire héroïque contre l’Argentine (1-0), l’équipe de France olympique de Thierry Henry est passée dans une autre dimension. Avec tous les antécédents entre Français et Argentins, cette victoire a galvanisé tout un groupe avant la demi-finale contre l’Égypte, lundi soir. En conférence de presse, à la veille d’une place en finale, Thierry Henry s’est confié sur l’état d’esprit de son équipe, qu’il aime appeler «les fous» et qui veut tout faire pour remporter une médaille d’or sur le sol français.

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Un groupe de «fous»

«Depuis le début, j’appelle les joueurs "les fous". Mais pour pouvoir valider ce surnom, il faut atteindre un certain point avant de le dire. On n’est pas encore arrivés, mais à chaque fois que je les regarde, je me dis que ce sont des fous. La manière dont ils ont travaillé, je les ai vus à l’agonie dans certains exercices, ils se relevaient et ils repartaient. C’est là que je me suis dit "Mais ce sont des fous, ces gars-là". Je me dis qu’ils méritaient un surnom, celui de fous, dans le bon sens», a d’abord expliqué le sélectionneur des Bleuets.

Avant de raconter les coulisses de l’équipe de France olympique, qui s’est révélée comme un vrai groupe : «Il y a leur façon de déconner aussi. Ils sont vraiment perchés. Cette équipe vit vraiment bien. Ça rigole, ça blague dans tous les sens, ils me chambrent aussi, et puis ça repart de l’autre côté. Par contre, quand on travaille, on travaille. On n’est pas là pour rigoler, mais pour aller chercher quelque chose pour la team France. C’est quand même important. Et pas seulement ceux qui ont pris des médailles. Tous ceux qui ont fait ce travail considérable depuis quatre ans. Le pays attendait ça. Ça nous inspire et ça nous motive, même si on n’a rien gagné pour l’instant», a ajouté Titi Henry.

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Thierry Henry ne vise que l’or

Un groupe qu’il va même jusqu’à comparer à celui qu’il a connu avec la France, en 1998 : « C’est toujours plus facile avec les victoires, mais il y a un engouement. L’atmosphère à Bordeaux m’a rappelé un peu ça oui, c’était juste incroyable. Un grand moment d’émotion. Cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti ça avec la France. C’était juste incroyable. Et puis pouvoir partager les JO avec les Français à travers le football, c’était ça aussi. On a tendance à dire que le football est toujours à part, mais là, le foot a ramené tout le monde dans le truc et c’était vraiment important».

Mais pour rentrer dans l’histoire, il faudra battre l’Égypte pour s’assurer de remporter au moins une médaille d’argent. Et même sans Manu Koné, ni Enzo Millot, suspendus, Thierry Herny assure que son groupe a les capacités pour aller chercher l’or. «Les clés sont dans les mains de nos joueurs. On va entrer dans le vif du sujet cet après-midi (dimanche) en regardant les points forts et les points faibles de l’adversaire. Et revoir ce qu’on a bien fait et pas bien fait dans nos matches précédents. Puis demain, il faudra exécuter». Réponse lundi soir, 21 heures.

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