Les malheurs d’Anthony Le Tallec et de l’AJA

Quand Anthony Le Tallec débarquait cet été dans l’Yonne pour remplacer Daniel Niculae, parti à l’AS Monaco, les observateurs se disaient que l’ancien Manceau, courtisé un temps par les Girondins de Bordeaux et l’Olympique de Marseille, allait trouver à l’AJ Auxerre l’environnement nécessaire pour enfin exploser. Hélas, après six journées de L1, on est pour l’instant bien loin du compte (un seul but). Son entraîneur Jean Fernandez n’hésite d’ailleurs pas à pousser son joueur dans ses retranchements pour obtenir une réaction.

« Anthony est un joueur adroit face au but, et son jeu de tête est excellent, mais il doit comprendre nos principes de jeu. Il y a un minimum à respecter en ce qui concerne le travail défensif. Il doit aussi savoir faire des efforts pour l’équipe. Il fait partie d’un collectif : c’est à lui de s’adapter à l’AJA, pas l’inverse. C’est peut-être plus difficile que prévu pour lui, mais il doit s’accrocher, et se battre », a-t-il lancé dans les colonnes de L’Yonne Républicaine. Pour le réveiller, le coach l’a mis sur le banc lors des deux dernières sorties à Milan et à Lille.

Histoire de réveiller l’ex-Red de Liverpool et de titiller son orgueil. Et pour ne rien arranger, une blessure à la cheville va empêcher le natif d’Hennebont de pouvoir redresser la barre. Il devra être opéré mardi à Lyon et son indisponibilité est estimée à près de deux mois. Ni le joueur ni l’AJA n’avaient vraiment besoin de ce coup dur à quelques jours de la réception du grand Real Madrid. Décidément, quand rien ne va…