Liga

Valladolid : tout le monde en a marre de Ronaldo !

Président et propriétaire de Valladolid, l’ancien attaquant brésilien est toujours aussi critiqué par ses supporters.

Par Max Franco Sanchez
2 min.
Ronaldo avant une émission en février 2016 @Maxppp

Partout où il va, Ronaldo Nazario est acclamé. Sauf à Valladolid. Président et actionnaire majoritaire de la formation espagnole depuis 2018, la légende du football brésilien est déjà dans le viseur des fans depuis un moment déjà. Il faut dire que Valladolid a déjà connu deux relégations en Liga sous sa présidence, et que cette saison 2024/2025, celle du retour dans l’élite après un an dans l’enfer de la D2, a bien mal démarré. Quinzièmes avec une seule victoire en quatre journées et une déculottée face au FC Barcelone (7-0), les troupes de Paulo Pezzolano inquiètent.

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Comme l’explique Relevo, le mercato estival de Valladolid a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour les fans vallisoletanos, qui reprochaient déjà au Brésilien un manque d’implication prononcé, n’étant par exemple que très rarement présent pour les matchs de l’équipe. Cet été, le mercato a été très compliqué à mener, et plusieurs joueurs importants sont partis, à l’image d’Enzo Boyomo, parti à Osasuna, ou de Monchu, qui a filé à l’Aris Salonique. Pour beaucoup de supporters, l’effectif actuel est moins bon que celui qui était présent en deuxième division l’an dernier. Le club a pourtant mis la main à la poche, avec 16,5 millions d’euros dépensés, ce qui reste honorable pour un promu, sachant qu’il a vendu pour 8,5 millions d’euros.

Un mercato estival compliqué

Pezzolano n’a par exemple aucun latéral gauche de métier dans l’effectif. Le club avait cependant trouvé un accord avec Tiago Araujo, latéral d’Estoril, pour un transfert de 1,2 M€, et avait même fait la séance photo avec son nouveau maillot pour l’annonce de son transfert. Il fallait cependant que Ronaldo sorte le chéquier, ce qu’il n’a pas fait… Alors qu’il a attendu dans la ville pendant 10 jours, le joueur en a eu marre d’attendre et est reparti au Portugal, le transfert tombant donc à l’eau. Un exemple qui reflète bien la gestion souvent bancale du club, qui n’est en plus pas spécialement aidé par le fair-play financier de la Liga.

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Il faut dire qu’il y a beaucoup de joueurs surpayés dans l’effectif, et les options d’achat devenues obligatoires suite à la montée pour certains joueurs prêtés ont aussi fait mal. Mais beaucoup se demandent aussi où passe l’argent qui entre dans le club. Les résultats sportifs n’accompagnant pas, même s’il s’agit d’un promu avec pour seul objectif de jouer le maintien, les supporters commencent sérieusement à en avoir marre. Autant dire que Ronaldo est, plus que jamais, persona non grata du côté de Pucela…

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